#1 14-12-2009 18:38:09

Narrateur
[PNJ] Narrateur

Concours d'écriture

Oyez, oyez !

Afin de rapprocher nos peuples, les artistes Antoniens, Belerins, Floraliens et Stellesi sont conviés à un concours d'écriture, sur décision commune des dirigeants de ce monde.
Celui-ci est ouvert à tous à condition de savoir écrire. Tous les types d'écriture sont acceptés et le peuple sera amené à voter pour le délibéré.
Le gagnant verra ainsi sa renommée croitre et son essai glorifié. Le second sera récompensé.

Toutes les œuvres devront être rendues avant la fin de la saison des pluies.
À vos plumes !


** Merci de lire les règles du concours avant de poster. **

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#2 23-12-2009 01:37:14

Hanako Yamada
Chèvre
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Coterie: Mille Chemins
Âge: 46
Classe: Artiste
Citoyenneté: Stellesi

Re: Concours d'écriture

Brittania, de son vrai nom Hanako Yamada, vient déposer son manuscrit chez les organisateurs du concours. Ecrire n'était pas trop dans ses habitudes, et n'allait pas avec l'image qu'elle voulait donner d'elle, mais l'enjeu était trop important pour laisser passer un telle occasion. Les récompenses sont futiles, mais la célébrité est sans prix, après tout...

Cette pièce en cinq actes met en scène la tragédie de Deneva, jeune femme stellesi, et de son fiancé Eonin. Les personnages apparaissant sont :

Deneva : jeune femme stellesi.
Eonin : jeune homme stellesi, fiancé de Deneva.
Anémone : amie de Deneva.
Leonard : le père de Deneva.
Cupodiès : riche marchand floralien.
Irène : femme de Cupodiès.
Jeanne : infortunée antonienne.
Mercenaires.
Gardes.
Juge.
Bourreau.

~~~~~~~~~~

Acte premier.
(Stella, maison de Deneva)
Deneva est avertie de l'arrivée d'Eonin par Anémone ; elles discutent du déménagement imminent du couple à Six-Fleurs, Deneva faisant part de son anxiété à ce sujet. Eonin entre, et reste seul avec son aimée ; il fait de son mieux pour la rassurer sur le choix de cette cité pour leur union, lui vantant les beautés de la flore en cette vallée au début de la saison sèche. Il lui annonce qu'il devra partir une saison après Deneva, ayant quelques commerces à achever à Stella. Cependant, une de ses connaissances à Six-Fleurs, Cupodiès, a accepté d'accueillir sa fiancée en l'attendant. Il promet de se marier avec Deneva dès qu'ils seront installés dans la cité. Cupodiès arrive, et jure de faire de son mieux pour satisfaire Deneva. Eonin le soutient, ce qui achève de dissiper les craintes de Deneva. L'acte s'achève alors qu'elle se sépare de son père et de son amant, pour partir avec la caravane de Cupodiès vers Six-Fleurs.

Acte second.
(Six-Fleurs, domaine de Cupodiès, salon)
Plus d'une saison a passé. Cupodiès et Irène entrent alors que Deneva, habillée en servante, finit de nettoyer la pièce. Ils la renvoient, puis Irène interroge son mari : elle juge l'idée d'asservir Deneva inutile et dangereuse. Cupodiès maintient qu'il ne souhaite rien de moins pour le servir que des femmes de bonne éducation et de haute naissance. Il se rit des risques, se disant protégé par le doyen actuel et bon nombre de ses riches amis, qui eux aussi se moquent des lois. Qui plus est, les stellesi - et particulièrment les jeunes hommes aussi naïfs qu'Eonin - sont sans pouvoir à Six-Fleurs.
(domaine de Cupodiès, jardins)
Deneva se plaint des durs labeurs qui lui sont assignés, et du piège dans lequel elle est tombée, à Jeanne. Jeanne, prisonnière depuis maintenant plusieurs années, tente de décourager toute action précipitée, qui les conduirait non à leur liberté mais à leur perte. Cependant, Deneva reste convaincue qu'Eonin viendra la sauver. Elles se taisent alors qu'une patrouille de mercenaires passe à proximité.

Acte troisième.
(domaine de Cupodiès, salon)
Deux semaines supplémentaires se sont écoulées. Cupodiès vient retrouver Eonin, qui patiente dans le salon. Ce dernier se montre suspicieux, impatient de retrouver sa bien-aimée, presque enragé. Néanmoins, Cupodiès parvient à détourner sa colère de lui, en lui affirmant que Deneva avait quitté le domaine un mois auparavant, lassée d'attendre son fiancé et ne voulant pas abuser de son hôte. Il promet de la retrouver. Eonin quitte la pièce.
(domaine de Cupodiès, jardins)
Jeanne rejoint Eonin, et lui apprend la situation dans laquelle se trouve Deneva. Elle enjoint le jeune homme de ne pas aller cherche Cupodiès maintenant, ceci ne pouvant finir que dans un bain de sang. Eonin accepte de partir afin de revenir en force.
(domaine de Cupodiès, salon)
Un mercenaire entre et raconte à Cupodiès la rencontre entre Eonin et Jeanne. Celui-ci ordonne qu'Eonin soit assassiné et que Jeanne soit promptement châtiée.

Acte quatrième.
(domaine de Cupodiès, salon)
Irène informe Deneva qu'Eonin est venu la chercher, mais qu'il est reparti pour toujours. Deneva, désespérée, se précipite dehors.
(domaine de Cupodiès, jardins)
Deneva rencontre en sortant Jeanne, qui peine à se remettre de ses blessures. C'est la première fois que l'Antonienne est autorisée à sortir depuis sa punition sanglante. Elle raconte la vérité sur son entrevue avec Eonin, et les rumeurs chez les mercenaires selon lesquelles il a été assassiné. Deneva fond en larmes. Attiré par le bruit, Cupodiès arrive ; Deneva se jette sur lui telle une furie. Elle se fait battre. Une fois l'incident passé et Cupodiès parti, Jeanne l'emmène dans ses quartiers. Deneva jure solennellement de se venger, et Jeanne accepte de l'aider.

Acte cinquième.
(chambre d'interrogation floralienne)
Deneva est attachée à un chevalet ; un garde et un juge lui tournent le dos. Ce dernier lui demande pourquoi elle a mis le feu au domaine de Cupodiès, tuant ses propriétaires et trois des gardes. Elle décrit son histoire, maudissant les notables floraliens. Le juge prend note que l'accusée a avoué un assassinat, et se réjouit qu'il n'aura aucun problème pour obéir aux ordres d'"en haut". Le bourreau arrive, et sur ordre du juge torture Deneva. Celle-ci refuse d'accuser Jeanne, qui l'a pourtant aidée. Le juge remarque que, cette dernière étant récidiviste, son sort est scellé malgré le refus de Deneva.
(cellule de prison)
Deux gardes viennent réveiller Deneva, pour la conduire au gibet.

~~~~~~~~~~

Extrait de la pièce (acte V, scène 1).

"DENEVA : Eh bien ! Est-ce donc là votre justice ?
Un doux miaulement face à vos vices,
Un féroce aboiement devant la morale !
Regardez ce juge : son honneur détale
Dès que les richesses entrent dans la danse.
Combien de prétoriens, en Six-Fleurs, se pensent
Avec raison libres d'enfreindre leurs règles,
Quand à des enfants juste un peu espiègles
On donne le bâton, la frappe leste
Pour une bêtise et pour être modestes ?

JUGE : Non point une blague, madame. Un meurtre !
La fin d'un homme est un crime qui nous heurte
Au plus profond de notre âme, nous floraliens.

DENEVA : Hélas, quand l'infortune a touché Eonin
J'aurais tant apprécié le vous voir affirmer.
Mais il a disparu, cet être tant aimé,
Et avec lui mon âme s'est évaporée.
Il me fallait, à ce Cupodiès abhorré,
Infliger toute la vengeance du Neuf-Queues."


Armée de pinceaux et de plumes, à la recherche de mille chemins imaginaires. Une tâche complexe.

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#3 28-12-2009 21:09:15

Kao Xim
Gorille
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Classe: Ménestrel
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Re: Concours d'écriture

Ha, un concours d'écriture. Et j'ai failli le manquer. Juste le temps de retoucher mon recueil de Contes. Ainsi, tout Arkhan pourra profiter de la culture Belerine qui ne se résume pas à des joutes et des combats sans fin.

Cet Ouvrage regroupe les contes le plus populaires de la ville de Belerim et de ses environs.
Selon la tradition de la cité, chaque conte va de paire avec une chanson. Les paroles de ces chansons sont connues de tous les Belerins et il n’existe généralement qu’une seule version. Au contraire, il existe de nombreuses versions de chaque conte associé, chaque conteur le remaniant à sa sauce, lui donnant sa touche personnelle. Les différentes versions et leur chanson ont en commun l’histoire, les principaux protagonistes et la morale. Un exemple typique de variation concerne les chansons paillardes qui peuvent être « atténuées » pour correspondre à un public plus prude (ou simplement plus jeune).
La présente édition contient donc les chansons originales ainsi que la vision personnelle des contes.
Kao Xim préfère mettre l’accent sur l’aspect humoristique des contes, avec une préférence pour l’humour noir et les quiproquos.
Les textes présents sont :

« Les Contes d’Itan le Prince des Voleurs » : une série de 9 contes mettant en scène un des personnages les plus populaires du folklore Belerin. Itan est un voleur rusé et beau parleur souvent opposé aux riches bourgeois, Marchands et Artisans. Les miliciens sont bien évidemment des protagonistes récurrents et présentés sous un jour peu flatteur. Le Voleur se sort des pires situations grâce à son astuce et ses plans plus farfelus les uns que les autres (d’où l’expression « Un plan à la Itan »). Il est bien sur très apprécié dans les Bas-Quartiers ou il est souvent cité en exemple.

« Le Chat du Marchand » : l’histoire d’un malheureux marchand qui accuse son chat noir d’être la source de tous ses problèmes. Il essaie de s’en débarrasser de toutes les façons possible, mais le chat s’en sort à chaque fois miraculeusement. Les efforts acharnés du Marchand finissent par causer sa perte étant donné qu’il passe plus de temps à essayer de tuer son chat qu’à tenir son échoppe. Ce conte connait une infinité de variations tant les tentatives infructueuses pour se débarrasser d’un chat sont nombreuses.

« La Fille du Meunier » : une chanson paillarde relatant les aventures amoureuses d’une jeune fille, au grand désespoir de son père.

« Les Malheurs de Rorry » : autre personnage récurrent des contes Belerins, Rorry est un milicien. Contrairement au stéréotype du milicien, Rorry est profondément gentil. Mais il est affecté d’une naïveté sans égale. Ces deux traits de caractère le mettent invariablement dans des situations périlleuses (et loufoques) dont il n’arrive à se sortir que grace à sa bonne fortune, elle aussi légendaire. Les 7 Contes présentés ici sont les plus connus.

« Les 47 potions de Quival » : une série de 47 petits contes. Quival, le personnage principal, est un Alchimiste prévoyant et très ingénieux. Chacune des courtes histoires le met face à un problème qu’il résout grâce à une potion.

« La Serveuse de l’Oiseau Bleu » : l’histoire de Julian, un pauvre voleur qui essaie désespérément de séduire une jolie serveuse. Mais elle finit invariablement avec un autre homme, ce qui permet de nombreux passages grivois.

« L’Arc de Méhon » : l’histoire de Méhon, Archer de son état,  qui s’acharna de nombreuses années à fabriquer l’arc parfait. Mais il le travailla tant son arc que celui-ci finit par se briser au plein milieu d’une compétition. Les paresseux aiment à détourner la morale du conte, Le mieux est l’ennemi du bien, pour justifier leur attitude.

« Arianth le Piègecoeur » : Arianth est un Rodeur qui a du compter fleurette à presque toute la gente féminine de la région de Belerim. Ses aventures se terminent immanquablement par la fuite du Don Juan, poursuivi par un père ou un époux en colère (parfois les 2 en même temps). Certaines sont très détaillées et certains tenanciers refusent de fermer tant qu’une de ses chansons n’a pas été entonnée. Cinq des plus appréciées (dont « La Rousse au Moka »  et « La Femme du Teinturier) sont retranscrits ici.

« Chasseurs Nés » : conclut le présent ouvrage. Ce grand conte en trois parties (certains conteurs en ont fait une ballade) narre les exploits de Naarr Sans Peur et de son fidèle compagnon Rastu le Fière. Ces 2 chasseurs sont sensé avoir chassé tout ce que Arkhan compte comme bête à poile, à plume ou à écaille.


On peut arpenter Un Chemin Mille fois, on peut arpenter Mille Chemins Une fois, mais on ne peut pas arpenter Mille Chemins Mille fois (en tout cas c'est très long).

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#4 29-12-2009 09:44:37

Erkenbrand
Loup noir
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Âge: 45
Classe: Poids lourd
Citoyenneté: Mercenaire
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Re: Concours d'écriture

- Hey ! Ohé ! Y'a quelqu'un ! Où sont donc ces damnés forains quand on a besoin d'eux. Bon, ben je vais dormir ici, je ne pourrais pas les louper comme çà demain...

[...]

- Heu... m'sieur. M'sieur ! Faut pas dormir sur le ch'min là, j'ai des bêtes à mener et même si vous dormez sur le chemin, j'avions point envie de vous piétiner tout d'même...
- Ah.... ! Merci, gamin ! Bon. Est-ce que ? OUI ! Ils sont là ! Hep ! Vous avez des livres ? Non, c'est parce que....


Ce poème s'inscrit dans la tradition des poèmes undécagonaux dit "Rustres" par leur nombre de pieds impair. Comme la grande majorité de ces poèmes, il parle de Nature, même si celui-ci aborde le thème de l'Homme en des termes peu flatteurs. Sûrement un poème de Rôdeur !


Le temps du vent

Souffle le lourd vent chaud de la saisons sèche.
Bruns marcassins gambadent, blaireaux fouissent,
Dans l'eau scintillante, puisant ours pêche.
Rats détalent, serpents muent sur la pierre lisse.

Souffle le vent glacial du temps des pluies,
S'engouffrant sous le manteau du gras marchand,
Détrempant le sol l'ondée, l'herbe jaunie
Foulée par le rôdeur et l'archer chassant.

Souffle le vent étrange sous la lune violette.
Compte les heures l'homme dans sa cité de pierre.
S'arment guerriers contre les monstres d'hier,
Erreur du passé dont nous payons la dette.

On notera l'usage des couleurs et le rappel de chaque strophe suivante dans le dernier vers de chacune. Qui sait ce que l'auteur cherche à instiller par là... ?


Ougne le steack !!!
Partisan du CSFPMFARCUAQSPTSPGLBVPQPS!H! o/
Capitaine de la Garde Franche

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#5 29-12-2009 19:06:07

Lucifel
Corneille
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Âge: 42
Classe: Alchimiste
Citoyenneté: Belerine

Re: Concours d'écriture

Le jeune alchimiste acheva son œuvre avec empressement. Tout fraichement débarqué en ville, après une longue période de chasse, il ne lui restait que l'ultime jour de la saison des pluie pour la présenter.
Qu'importe la brièveté de son conte, c'est à l'honneur de sa profession d'artiste qu'il ne pouvait se refuser à présenter le travail de sa plume. Ainsi serait à jamais posé encre sur parchemin, le premier extrait de ses contes :

Les temps oubliés.

~~ Vieux contes d'Armundia ~~

Les contes populaires transcrivent souvent une part bien captivante de vérité. Transmis de mères à leurs enfants pour les rendre plus sages, ce premier extrait des contes d'Armundia relate du mythe des aberrations à forme humaine...


~Lorsque les derniers rayons de l’astre jour se meurent dans l’abîme
rougeoyant des cieux, que la vie diurne s’endort doucement dans les
steppes, règne alors sur le monde la caste des enfants de Selene. Les
entrailles terrestres s’ouvrent pour recevoir la semence sélénite et laissent
germer en elles les joyaux méphistophéliques, ceux qui, contre nature,
s’opposent à l’ordre des choses régies par la lumière.
La reine des damnés, sombre reflet du soleil et son éternel contraire,
nourrit ses enfants de ses obscurs dessins afin d’accroître son empire sur
le cycle sempiternel, d’étendre son ombre sur le monde des vivants et des non-morts,
avant qu’elle ne régresse et qu’elle ne s’éteigne pour naître à nouveau.
Telle une lutte éternelle, s’ensuit nuit et jours, où les forces
s’entrechoquent et se déciment pour dominer ou être dominées par l’autre
sans que nulle ne puisse atteindre l’infini du temps et de l’espace.

Ainsi fut-il le temps des vampires, princes des ténèbres et maîtres
incontestés du monde nocturne ; aussi puissant sous le regard bienveillant
de l’astre nuit, que désarmé sous les rayons létaux du soleil.~


« Gramm loquitur, Dia verba docet, Rhet verba colorat,
Mus canit, Ar numerat, Geo ponderat, Ast colit astra. »

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#6 29-12-2009 23:54:57

Lamia
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Coterie: Garde Franche
Âge: La vingtaine révolue
Classe: Voleuse
Citoyenneté: Belerim

Re: Concours d'écriture

Lamia présenta un manuscrit, qu'elle ouvra dans une partie issue de l'écoute régulière de conteurs passant dans le village de son enfance. Elle détacha soigneusement une page parès avoir défait l'étoffe protégeant le livre. Elle nota quelques phrases supplémentaires pour la mise en forme.
"Les Angles et leurs Boites Futées proposent dans leur gamme d'idées de cadeau ce magnifique livre, idéal pour appréhender un metier délicat, afin d'embrasser une carrière menant à et (ventuellement) gloire et fortune ... ou tout simplement pour ceux qui veulent en savoir plus sur la vie, Arkhan, et partie du reste.
Votre bazar le plus proche détiendra peut être l'original ou une copie de l'un des 2 autres tomes la pentalogie, révélant le reste du reste, et quelques notions de ce qu'il faut en savoir."

Peut être un jour publiera t elle ses écrits, autant laisser une trace pour quelques curieux, la feuille prenait presque des airs de fl'ailleurs.

"Ainsi vous est présenté le 42ème extrait du Guide du ménestrel des landes de Qetb, dont les ébauches de certaines parties seraient signées d'un "Smada", mais force est de constater que nombreux sont ceux qui ont essayé d'ajouter un article à cette référence du genre :

L'histoire prend place dans les années 450, les différents pays ayant réussit à se construire tant bien que mal quelques décennies suite au Grand Cataclysme ne parviennent toujours pas à trouver la stabilité, la faute aux distribution inégales des ressources, aux tensions en formation et conflits préexistants. Par exemple, certains royaumes en suspecteraient d'autre de détenir des artefacts magiques de destruction de masses (armes courantes dans certaines régions), ainsi l'escalade des menaces et des actions s'ensuit ... pour du vent car nous la savons bien, aucune forme de magie n'a survécu. Mais trêve de mise en place de la scène, abordons ce qui intéresse le public qui vous fera face.

Midwyne(1) était apprentie alchimiste, jeune qui plus est. Des étoiles encore plein les yeux : l'insouciance berçait encore ses jours, chapotée par des parents l'éloignant des politiques et des préoccupations d'adultes (rien à voir avec les adultères : se référer au 2ème Chapitre des Familles) autant que faire se peut. Mais malgré tous les efforts dont ils purent faire preuve, cette dernière était cependant recensée dans la section Guérisseurs du village, et de fait, mobilisable pour la guerre, quelque soit sa maitrise de la discipline.
Intégrée au rang, la voilà qui fait la marche aussi bien de jour que de nuit, à rythme soutenu, pour rejoindre et soutenir au mieux des troupes au front. Deux semaines complètes de marche, traversant terrain montagneux, enneigés ... enneigés. Voilà bien la premières fois qu'elle voyait le froid prendre corps de cette manière : decors somptueux decouverts sous le bruit regulier de chahutements de pièces de métal qui s'entre-cognent sur la mesure des pas de tout se monde qui avance avec elle.
Comme bon nombre de citoyens de son âge, c'est à dire mûr pour tenir une arme, et donc par extension les hommes de 7 à 77ans, Huguedon(2) fut convoqué pour monter aux fronts, contraint à délaisser famille et travail. Habitué à chasser en foret, les premiers jours de marche forcée pour rejoindre les régions d'escarmouches ne l'effrayèrent guère. Mais on n'aurait pu en dire autant de l'idée qu'il se faisait de son devenir une fois sur place. Un biche ... un homme ... une différence qu'il ne savait mesurer quant au sentiment de mettre l'un ou l'autre à terre.
Cette guerre, personne (H9*) ne savait bien d'où elle était partie et ce pourquoi ils y allaient. En conséquence, peu la désirait mais les gouvernements étaient représentés robustement par les chefs militaires cadrant les cohortes en déplacement. Les patriotes, et férus de combats en général, faisaient aussi bien figures de courage pour galvaniser les troupes, que de milice pour vérifier que tous soient certains de ce qu'ils avaient à faire une fois sur place.
Ainsi, lors de la prise nocturne du hameau désormais disparut (ou non nommé) de Monteleau, sous une lune pleine, tandis que seuls bruissaient quelques pas furtifs de temps à autre, que le silence s'apprêtait à être brisé par le vacarme de combats ... nos 2 protagonistes se croisèrent au milieu d'un dédale de ruelles. Le silence les poussa a rester sur place, une poignée seulement de chaque contingent était aux aguets au milieu de la palissade de bois entourant le village, et ils n'étaient que 2 à s'être repéré. Deux personnes dont la seule quête étaient d'éviter les combats. Chacun sur leurs gardes, ils s'approchèrent, ombres menaçantes suivant leur pas, dansant à la lumière de lanternes placées en croisement de rues. Des regards qui se croisent, qui se comprennent, des postures plus souples. Deux personnes, mais une seule silhouette desormais, plus large. Exacerbation d'un sentiment de soulagement, de sécurité. Scintillement de larmes au milieu de cette claire obscurité. Cadencement de pas qui se stoppe, grincements de cuir terminant cette étreinte où le temps semblait s'être arrêté, ou chaque minute entamée comptait au moins pour une heure pleine ... Deux coeurs quittant le lieu de leurs angoisses communes, à nouveaux heureux, surement pas amoureux, mais réuni pour l'éternité. Deux étoiles de plus au milieu d'un plafond étincelant veillant sur leur proches et le reste de leurs semblables, sans distinctions de fanions.

(1)Chercher un nom aux sonorités de la région de représentation. Il faut attirer la sympathie au plus vite pour le personnage ;
(2)Trouver un nom qui attise la curiosité, l'exotisme, rien en lien avec la région de représentation ;
*blague privée exprès aux voyageurs curieux, ou ayant roulé leur bosse déjà.

L'accroche et l'ambiance seront assurés par des ralentissements au dernier tiers de l'histoire, un ton presque désespéré, larmoyant, des mouvements amples et une atmosphère sombre en fin de journée, éventuellement après que les messieurs aient trinqué (presque coupables à côté de leurs dames intéressées par le récit). Les principes du texte restent la narration de la rencontre de 2 insouciants dans un climat dramatique dans lequel ils perdent pied, l'importance pour accrocher le public que ce soit la demoiselle qui soit du pays, une fin dramatique prompte mais douce pour affecter toutes les tranches d'âge. Veillez toujours à tendre votre chapeau comme une salutation de fin de representation et non comme une demande de subvention pour les représentations à venir.

Dernière modification par Lamia (30-12-2009 01:51:59)

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#7 30-12-2009 00:40:49

Zephyr
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Classe: Ombre furtive
Citoyenneté: Stellesi

Re: Concours d'écriture

Zephyr, alias Maitre Renard, était plus un peintre qu'un écrivain. Cependant il fut intéressé par l'idée du concours : quelle merveilleuse occasion de se faire connaitre ! Après de longues heures passées devant sa feuille blanche, à l'abri chez le meunier, il finit par poser sur le papier quelques mots. Avec un sourire satisfait, il vint rendre son oeuvre, peu de temps avant la fin de la saison des pluies. Il ajouta cependant ce rapide commentaire :
"Je tiens à préciser que ce roman n'est que fiction, toute ressemblance avec des lieux et/ou des personnages existants ne serait que purement fortuite !"

Qu'on coure dès que rit Thure a écrit:

Il était une fois un petit village blotti au fond de la vallée des collines de Gheümpe, sur les rives de la rivière Thure. Les habitants vivaient en quasi autonomie : ils élevaient leurs moutons pour la laine, avaient leurs troupeaux de bétail pour la viande, une source provenant de la colline leur assurait une eau claire et fraiche. Les terres étaient fertiles, et permettaient des cultures variées et abondantes.  Les marchands de la région étaient friands des produits locaux, et venaient régulièrement s’approvisionner. Le moyen de transport le plus utilisé pour rejoindre le village était le bateau sur la rivière, que certains s’amusaient à appeler la « voie Thure ».

Dans le quartier du quai Bhabe, où les marchands accostaient et chargeaient leurs bateaux, la bande à Louse faisait les 400 coups. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle n’était composée que de filles, les 4 filles du docteur Soce : Louse, Blanche, Aurore et Ghette (que l’on surnommait  Tomate à cause de ses tâches de rousseur).
Louse était l’ainée, et avait toujours moult idées de bêtises à faire sur les quais. Comme elle le disait toujours : « On est pas à une bêtise près, faisons la et voyons après ! ».
C’est ainsi qu’elle inventa un jour la course sur les ponts, à sauter de bateau en bateau sous les cris des marchands. Un jour d’inspiration, elle qualifia ces cris de « cris Thure », car les marchands craignaient que leurs marchandises tombent dans la rivière. Elle dit alors :
« C’est amusant ! Dès qu’on court, des cris « thure » fusent ! Hihi ! »

En réalité, elle faisait référence à un dicton devenu règle d’or en ce village : « Il faut qu’on coure dès que rit Thure ». Beaucoup de rumeurs tentaient de justifier ce dicton, la plus probable était celle faisant référence à un débordement aussi soudain que violent de la Thure lors d’une forte pluie en amont de la vallée. Cette crue aurait emporté toute personne et marchandise se trouvant sur les quais à ce moment là. Mais l’histoire remontait à plusieurs dizaines d’années déjà, et la signification se perdait peu à peu. Louse n’avait même aucune idée de la signification réelle de cette règle dont elle se riait  éperdument.
Un barrage avait cependant été construit afin d’éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise. Mais parce que l’histoire se perdait, ce dernier manquait cruellement d’entretien, et était envahi par la verdure, ce qui lui avait valu le surnom de « Barrage herbe ».

Mais revenons à notre joyeuse bande. Les quais devenaient trop petits pour leurs exploits, il leur fallait un nouveau terrain de jeu, plus vaste et plus varié, inconnu encore afin de stimuler l’imagination fertile de Louse.
C’est ainsi qu’un jour particulièrement ensoleillé de la saison sèche, les filles remontèrent clandestinement la rivière. En effet, elles s’étaient cachées entre les caisses contenant le produit des fouilles d’un marchand, venu vider sa bourse au marché du village.
Elles découvrirent avec émerveillement la luxuriante verdure de la forêt de Gheümpe, traversée par la Thure. Elles surent de suite que cette forêt leur offrirait un terrain de jeu incomparable et inégalable. Apercevant un guet, elles descendirent de l’embarcation, et entreprirent une exploration méthodique des environs.

Depuis lors, chaque jour elles se rendaient dans la forêt. Elles y avaient même construit une sorte de cabane, leur servant de repère. La forêt s’était animé des rires de ces jeunes filles vivant des aventures toujours plus extraordinaires. Un jour l’une jouait la princesse enlevée, perchée en haut de sa tour, tandis que les 3 autres affrontaient mille dangers, parvenaient à dompter des pégases pour aller délivrer la prisonnière. Le lendemain, une bataille épique entre 4 généraux s’organisait.

Puis vint la saison des pluies, et avec elle la montée de la rivière, réduisant un peu le terrain de jeu. Mais cela n’empêchait pas nos jeunes aventurières de continuer leurs escapades, malgré les avertissements de leurs parents. Le sol était devenu plus boueux, les sandales des filles étaient comme collées. Louse eut alors une étrange idée :
« Et si nous mettions un large morceau d’écorce sous nos semelles ? »
Intriguées, ses sœurs se mirent en quête de tels morceaux d’écorce. Elles pensèrent alors à cet étrange arbre, le seurfe comme leur avait appris leur père. Il semblait correspondre à l’idée qu’avait eue Louse, aussi elles entreprirent d’arracher des morceaux d’écorce et les attachèrent à leurs pieds avec les cordons de leurs sandales. Contre toute attente, la courbure et les nervures de l’écorce limitaient l’effet de ventouse qui les gênait tant.
Grâce à ce subterfuge, les filles bravaient chaque jour les dangers de la forêt, malgré les pluies de plus en plus fortes.

Mais hélas, le barrage herbe, alourdi et affaibli par la verdure, céda après 4 jours de pluies incessantes, libérant un énorme flot sur la Thure. La bande à Louse, qui jouait ce jour là au bord de la rivière, entendit un roulement sourd, comme un raclement de gorge. Quatre têtes se tournèrent simultanément vers l’amont de la rivière. Sans savoir pourquoi, Louse, instinctivement, se mit à reculer, puis cria à ses sœurs :
« Faut pas rester là, venez ! »
Alors que Blanche et Aurore suivirent sans poser plus de questions, la petite dernière restait plantée là, comme attirée par ce bruit sourd. Louse la prit par la main :
« Cours, Ghette ! Tu te souviens ? Il faut qu’on coure dès que rit Thure ! Et là, elle est en train de se marrer ! »
Puis elles virent l’énorme vague déferlant sur elles. Commença alors une course aussi effrénée que vaine. La vague s’écrasa à leurs pieds, les projetant en avant. C’est alors qu’un évènement impensable se produisit : fortes de leurs années de jeux et d’acrobaties sur les quais et dans les arbres, les filles parvinrent à retrouver l’équilibre … sur l’eau !
Ebahies, elles se rendirent compte qu’elles avaient encore à leurs pieds les fameuses planches de seurfe, qui leur permettaient alors de flotter sur l’eau déferlant vers le village.


Aujourd’hui encore, les légendes racontent l’histoire des 4 jeunes filles qui traversèrent le village, riant à gorge déployée, chevauchant cette eau menaçante qui ravageait tout sur son passage, alors que les villageois couraient se mettre à l’abri.
Et c’est ainsi que se perpétua le dicton : « Il faut qu’on coure dès que rit Thure » !


Que l'ombre vous cache.
Le chemin de l'ombre : faut pas être une lumière pour s'y cacher.

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#8 30-12-2009 01:45:27

Carpathes Nights
Chauve-souris
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Coterie: Mille Chemins
Âge:
Classe: Clochard ! Heu non...Vagabond !
Citoyenneté:

Re: Concours d'écriture

Carpathes Nights était très embêté...
Ce concours d'écriture était un moyen de se faire connaître, mais malheureusement, il n'avait plus d'ouvrages à soumettre, ses œuvres ayant déjà été lues puis perdues par lui et sa guilde...Une bonne bande de boulets, lui compris !
Vraiment, il n'avait aucun moyen d'y participer.
Puis il se rappela d'une chanson un peu paillarde, qu'il avait écrit lorsqu'il était un peu plus jeune, la seule dont il avait conservé les brouillons ! En fait ils servaient de semelles de secondes mains dans ses bottes un poil trop grandes.
"Hum, il faut que je les réécrives sur un bouquin, au propre pour que ce soit présentable un minimum, déjà que le texte ne transpire pas la grande classe stylistique..." pensa-t-il !
*utilise son holoring*
"Momo, t'es où ? Il me faut un bouquin vierge avant...je devrais déjà l'avoir en fait !"


En attendant sa réponse, il relit son texte, en se demandant ce que vont en penser les autres écrivains...


Plus qu’une chanson, une comédie,
Celle de deux hommes et un cerveau
Qui pensaient juste et sans avis,
Que la justice naissait de leurs mots.
Oubliant même par mélomanie
Leurs principales motivations,
Ils emportèrent famille et amis
Ainsi que le reste de la population.

Le premier était juge tout puissant,
Des hautes instances quel avantage !
Non pas qu’il était intelligent
Mais fils de son père jusqu’à l’héritage.
Malheureusement là où nous avons,
Tous dans la tête sans raisons
Une passion, livres ou chansons
Chez lui c’était les décapitations…

Le second était un jeune robin,
Idéaliste, beau gosse et con
Qui avait le cœur sur la main,
Et du courage plein le pantalon.
Muni d’un gros arc bien pratique,
Et d’une bonne verve, il monta
Une armée de fanatiques,
Et quelques femmes passant par là…

De ce fait, un jour au village,
Un marchand vit deux anormalités
Un étrange rôdeur de passage,
Et sa fortune moins 90000 deniers.
Ne croyant guère aux coïncidences,
Et après une réflexion admirable,
Pfff, inutile de nier l’évidence,
Le vagabond était coupable !

Mais si dans notre monde un cercueil,
Doit être construit après justice,
Notre juge s’en battait l’oeil
Il voulait juste assouvir son vice.
Car même si le pauvre clodo,
Devait dormir derrière les barreaux,
Il fut envoyé illico,
Faire ami-ami avec le bourreau.

Le jeune étalon apprenant le scandale,
Profita bien de ce merdier :
Les affaires allaient plutôt mal,
Et il commençait à s’ennuyer.
De plus nos deux dirigeants,
N’avaient en commun pas grand-chose,
Si ce n’est qu’en cas de différents
Ils ne faisaient pas dans la prose.

Au tribunal, le jour du jugement,
Les deux factions étaient au lieu,
L’une représentant le gouvernement,
L’autre le peuple, enfin seulement les preux.
L’incident vint d’un simple point,
Apparent lorsque la hache fut levée haute,
Que le robin aperçu caché dans son coin :
Le bourreau était une bourraute.

Ainsi de tout son corps il se mit à bander
Son arc, et aller savoir quoi encore,
Puis pensa complètement troublé
Par la décapiteuse au sublime corps :
« Quand même j’ai des principes putain !
Tuer une femme, doux mes aïeux !
Le magistrat n’est pas un sain,
Et cette femme elle, elle en a deux ! »

Une fois l’hésitation passée,
Et en fait la hache ayant déjà tranché
Le rôdeur, qui n’avait rien demandé,
En deux au niveau de la trachée,
L’archer mit dans sa mire,
L’œil du magistrat
Et décocha un superbe tir,
Qui finit là où vous savez déjà…

La suite fut assez compliquée,
Tout vous raconter, je ne peux pas !
Le peuple semblait révolté
Contre le jugement et l’assassinat ?!!
Rajoutez la garde croyant à un attentat,
Chargeant le coupable dans le tas,
Et vous obtenez un beau pugilat,
Se terminant par la mort de tous ceux qui étaient là.

Pourquoi une chanson sur ceci ?
Les deux partis étaient dirigés par des hommes.
Pourquoi s’étonner de leur folie ?
Nous sommes tous des idiots, en somme.
Néanmoins je vous ai parlé d’un cerveau,
Certes il est pleutre pourquoi le nier ?
Mais il vit tranquille près d’un coin d’eau,
Dans une maison de 90000 deniers…

Dernière modification par Carpathes Nights (30-12-2009 10:57:14)


Le Chemin dans la Nuit...ou comment se paumer les yeux ouverts...

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#9 30-12-2009 11:28:27

Irulan
Rat
Avatar de Irulan

Re: Concours d'écriture

Irulan, artiste à ses heures, était empêtrée dans ses problèmes alchimiques, quand elle se souvint brusquement d'une histoire de concours.

Flûte ! Plus le temps de m'y mettre ...

Fouillant dans son sac, elle trouva une ébauche de poème en prose commencée il y a un moment déjà, et le porta -- à peine une heure avant la clôture des inscriptions. Il ne serait pas dit qu'elle ne s'intéressait pas à la vie de la cité.

Poème - La fiancée de l'Ombre a écrit:

Librement insipré d'un obscur auteur d'au-dela des mers

Il était un homme qui vivait seul,
alors que jours et nuit passaient
il était assis, immobile, comme une statue de pierre
mais ne projetait aucune ombre.
Les hiboux blanc perchaient sur sa tête
sous la lune d'hiver,
ils nettoyaient leurs becs, et le pensaient mort
sous les étoiles de juin.

Alors, vint une femme vêtue de gris
dans la lueur du crépuscule :
un moment, elle se dressa, immobile,
des fleurs entremêlés dans ses cheveux.
Il se réveilla, comme jaillissant de la pierre
et brisant le sortilège qui le retenait ;
vite, il la saisit, et enveloppa son ombre autour de lui.

Alors, plus jamais elle ne se promena,
que se soit sous le soleil, la lune, ou les étoiles ;
elle reste/vit en dessous, là ou il n'y a ni jours
ni nuits.
Mais une fois par an, quand les cavernes bâillent,
et que les choses cachées se réveillent,
ils dansent ensemble, jusqu'à l'aube
et ne forment plus qu'une seule ombre.

Dernière modification par Irulan (30-12-2009 11:32:55)

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#10 30-12-2009 12:29:20

Narrateur
[PNJ] Narrateur

Re: Concours d'écriture

Alors que les premières lueurs de la lune mauve dominaient un ciel dépourvu d'étoiles et que les prémisses d'un vent glacial soufflait sur les visages et crevassait les lèvres, les portes de l'office qui accueillait les écrivains pour le concours se fermaient.
Sur une pancarte laissée là pour l'occasion, on pouvait lire :

" Le jury va maintenant délibérer sur les œuvres soumises au concours. Vous pouvez laisser vos votes dans la boîte prévue à cet effet. Un vote unique par personne, que vous êtes libres de commenter. Les artistes ne peuvent pas voter pour leur œuvre, mais peuvent participer en désignant une œuvre qui leur a plu. Le résultat sera donné le 30 de la saison maudite. "

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#11 30-12-2009 15:03:39

Cosmophile
Chauve-souris hurleuse
Avatar de Cosmophile
Coterie: Les Séneçons de la Rose des Vents
Âge: La quarantaine, marié, sans enfants
Classe: Grand voyageur et maître d'école buisonnière
Citoyenneté: Six-Fleurs et le monde entier

Re: Concours d'écriture

Cosmophile avait assez tardivement entendu parler du concours d'écriture. De toute façon il ne se sentait pas vraiment de taille faire de la grande littérature.

Certes, dans sa famille, qui comptait un bon nombre de dramaturges et d'essayistes floraliens, on lui avait appris à écrire, mais il ne maîtrisait guère plus que les bases. Enfant, il avait passé plus de temps à faire l'école buissonière qu'à lire ou écrire, à vrai dire. Ce n'était que récemment que l'envie lui était venue de se remettre à l'écriture, afin un jour de coucher le récit de ses voyages sur le papier. Mais il devait encore s'entraîner à maîtriser la plume avant de pouvoir s'y mettre vraiment.

Malgré tout, le concours suscitait sa curiosité. Comme il était justement de passage à Six-Fleurs, il découvrit qu'un jury se réunissait et demandait l'avis des lecteurs. Il suffisait de glisser dans une boîte un papier où l'on donnait son avis. Ce type d'écriture-là était à sa portée, se dit le rôdeur. Il y avait un petit local où les textes des concourants étaient mis à disposition des lecteurs curieux. Il prit quelques exemplaires et s'installa dans un coin confortable, à côté d'une fenêtre fleurie, pour lire tranquillement.


Nucléomancie, non merci !

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#12 30-12-2009 15:29:00

LeRige
Chèvre
Avatar de LeRige

Re: Concours d'écriture

De retour en ville pour vendre le produit de sa chasse, passant devant une bâtisse, LeRige vu plein de textes accrochés sur un panneau.
Après s'être fait expliqué ce dont il s'agissait il décida d en savoir plus sur les artistes, il n'avait jamais bien compris à quoi servait un artiste. Un maitre d'arme oui ca avait une utilité, mais un artiste ..... ca attaquait un monstre avec de la poésie ???

Après avoir survolé quelques œuvres, il comprenait mieux, un artiste ca pouvait assommer un monstre soit en lui racontant une histoire soit en le frappant sur la tête avec l œuvre et une chose était sure, LeRige ne voudrait pas croiser Carpathe nights, Zephyr ou Brittania, un coup de leurs écrits bien placé sur la tête et LeRige se réveillerait dans une auberge.

Il y avait un poème de ce vieux rôdeur d erk, le roi de la garde franche , une chose était sure pour LeRige, il devait y avoir aussi du vent qui soufflait entre les neurones du rôdeur, ses errances lui tapaient sur le cerveau....

Bon pas trop convaincu par tout cela, LeRige avait quand même 2 textes qu il aimait bien, celui de Kao Xim et celui d Irulan. Il se demandait s il pouvait voter pour les deux, mais un autre lecteur lui dit que ce n était pas possible, il fallait choisir. Après une longue hésitation et se disant que choisir un texte paillard lui amènerait des railleries de ses compagnons il se décida à voter pour Irulan.

Prenant un vieux bout de papier chiffonné il lui fallut 5 bonnes minutes pour écrire le nom d IRULAN , oui LeRige savait lire, mais l écriture était bien plus ardue que le dépecage

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#13 30-12-2009 19:03:02

Voriin Erbalunga
Chèvre
Coterie: Le Cercle d'Ebène
Âge: 60
Classe: Barbare
Citoyenneté: Antonien

Re: Concours d'écriture

Voriin ne s'arrêta pas en ville mais il vit, accroché sur une battisse, une affiche déclarant l'ouverture de joutes verbales. Il l'arracha, et tenta d'en décrypter les détails. Au bout d'une dizaine de minutes, et sans avoir fini sa lecture, il froissa l'affiche, la roula en boule et pour la laisser finalement au sol.
Il vociféra quelques mots avec un accent très prononcé.

" Quelle connewie ! Vaut mieux taper pou' se fouai'e connouaitwe, c'est mieux plou efficouasse pou' su' ! "

Puis il repris sa route sans s'attarder. Aucun des participants n'ayant pu avoir son vote évidemment.

Dernière modification par Voriin Erbalunga (30-12-2009 19:05:38)


~ Admin Graphisme ~

Si vous avez des questions au sujet des avatars, n'hésitez pas wink

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#14 30-12-2009 23:47:14

Cosmophile
Chauve-souris hurleuse
Avatar de Cosmophile
Coterie: Les Séneçons de la Rose des Vents
Âge: La quarantaine, marié, sans enfants
Classe: Grand voyageur et maître d'école buisonnière
Citoyenneté: Six-Fleurs et le monde entier

Re: Concours d'écriture

Après avoir passé une bonne journée à parcourir les diverses contributions, rapidement abandonné certaines et pris le temps d'en lire d'autres plus attentivement, Cosmophile emprunta une plume, de l'encre et du papier et griffonna quelques mots, dans l'orthographe approximative de celui qui écrit peu.

Chairs membres du juri,

J'ai prix le tant de lire les contribussions déposés pour le concoure et je doigt dire que deux en particullier on retenus mon attension.

Toux d'abord, je doigt dire que la piaisse présenté par la dite Britania ma quelque peu interloqué. L'aicriture n'est sairte pas désagréable, mais les propaux tenus sont très tendansieu. Je doute que cette persone soi jamais venu à Six-Fleurs. Certe, la société floraliene a des défaux, et il est vrai que malgré la propension de toux floralien à se mêler de la chose public, seul la voi d'une minorité compte quant il s'agit de vraimen prendre les grandes décizions consernant la citée. Mais son récis fait passer Six-Fleurs pour une vil esclavagiste ce qu'elle n'est poing. Et dailleure s'il se trouver des esclaves en notre vil, ils auraient taux fait de se ligué contre leurs maitres pour faire valoir leurs drois, comme tout le monde en a la bitude ici pour des choses de moindre importanse. Est-ce en réalité les travers de la société stellesi qu'elle a voulue critiqué à travers cette histoire ? Je sai que le procédé est parfoi utilisé en litérature, mais n'ayan jamais mis les piés à Stella, je me garderai bien d'en tirer des concluzions certaine. J'atendrai d'avoir visité Stella (ce que comte faire d'issi pas trot lontan, dailleure) avant de me ferre une opinion définitive. En atendan, j'espaire bien que vous aurez la sageaice de ne pas sélectioner saite euvre comme gagnante.

Heureusemen, un autre ouvrage a atiré mon atension de fasson plut positive. Je veux parler du requeuille de contes populaires rassamblé par le dit Kao Xim. Voilà qui done envi d'aller visiter saite lointaine région bélérine pour les entrendre raconter en vrai. J'espaire bien avoir également l'occazion de faire ce voyage prochainemen. En atendan, je me contenteré de lire cet exellen texte pour passienter. Dailleure, s'il ne falai pas laissé issi l'exemplaire de démonstration pour que d'autres puisse le lire également, il serai déjà au fons de mon sacque afin de pouvoir égayé mes momens perdus (encore que je n'en ai gaire, car la contenplassion de la nature est pour moi un ravissemen de toux les instans). Vous auré compri, je panse, que c'est se livre que je vous préconise humblement de sélexioner comme gagnant.

Cosmophile


Nucléomancie, non merci !

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#15 02-01-2010 23:17:05

Mortamus
Chat sauvage
Avatar de Mortamus
Classe: Rôdeur
Citoyenneté:

Re: Concours d'écriture

Mortamus avait lu tranquillement les différents textes.  Chacun avait ses bons et ses mauvais points. Dans leur ensemble, ils étaient tous appréciables. Mais un choix était demandé pour le concours. Aussi prit il celui qui avait attiré le plus son attention. Il lui fallut un peu de temps avant de trouver un écrivain public. L'homme se faisant payer au nombre de mot, le rôdeur raccourci autant qu'il pu le message:

Membres du Jury, Après avoir regarder l'ensemble des œuvres, ma préférence va a celle de Lucifel: "Les temps oubliés". C'est elle qui m'a le plus attiré. Merci de votre attention.

Signé Mortamus.

Dernière modification par Mortamus (02-01-2010 23:17:29)

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#16 03-01-2010 15:45:32

Andrade
Ours
Avatar de Andrade
Coterie: Les Séneçons de la Rose des Vents
Âge: La quarantaine
Classe: Femme mariée, enceinte et retraitée
Citoyenneté: Séneçonnie

Re: Concours d'écriture

Cosmophile avait parlé aux membres de la coterie de ce concours d'écriture. Il avait même cherché, en vain, quelqu'un pour être candidat au nom des séneçons.
Ainsi, lorsqu'il revint en disant que le concours était achevé et qu'on pouvait voire les œuvres et élire celle qui avait le plus plu, Andrade décida t'elle d'aller jeter un œil à ces récits.
Elle les lu tous, s'indignant devant les propos d'Hanako Yamada, riant devant les proses de Zephyr, mais c'est finalement le récit de Carpathes Nights qu'elle choisit.


Tremblez, blaireaux, votre sort est scellé !

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#17 03-01-2010 17:15:22

Yokinoss
Chèvre
Avatar de Yokinoss
Coterie: du Cracoucasse !
Âge: jeune
Classe: Voyageuse
Citoyenneté:

Re: Concours d'écriture

Avec un bon verre, n'importe lequel de ces textes pouvaient passer. Pourtant un seul retint l'attention de Yokinoss, celui de Zéphyr : "Qu'on court dès que rit Thure".
Elle prit sa place dans la file des votants...

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#18 03-01-2010 22:43:00

Bernephos
Araignée
Avatar de Bernephos
Coterie: Les Séneçons de la Rose des vents
Âge: Né le 13ème jour de la saison sèche 885
Classe: Marchand itinérant
Citoyenneté: Citoyen du monde

Re: Concours d'écriture

Tout comme l'avait fait Cosmophile et Andrade précédemment, ses deux compagnons des Séneçons de la Rose des vents, Bernephos venait à son tour déposer son bulletin dans l'urne. Après une lecture de l'ensemble des œuvres présentées, il coucha un simple mot sur le papier avant de le remettre, le sourire aux lèvres (l'eut-il déjà quitté ?) : Carpathes Nights.

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#19 04-01-2010 13:29:29

Van Talis
Sanglier
Avatar de Van Talis
Coterie: Les Séneçons de la Rose de Vents
Âge:
Classe: Rodeur
Citoyenneté: Six-Fleurs

Re: Concours d'écriture

Après une lecture approfondie des différentes œuvres, une en particulier avait retenu son attention et l’avait bien fait sourire.
Son auteur était encore inconnu, mais il pensait sincèrement que son travail méritait une certaine reconnaissance. Aussi prit-il la peine de rejoindre la ville pour supporter son favori.

Arrivée devant la fameuse boite-à-votes, Van Talis déposa rapidement un papier sur lequel était griffonné "Carpathes Nights".
Sans un mot, ni un regard, il quitta ces lieux pour le grand air.

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#20 04-01-2010 13:36:42

Hanako Yamada
Chèvre
Avatar de Hanako Yamada
Coterie: Mille Chemins
Âge: 46
Classe: Artiste
Citoyenneté: Stellesi

Re: Concours d'écriture

Brittania était tout à fait fascinée par les autres textes du concours, et plus encore par les réactions. Non que celles-ci fussent surprenantes : on n'a jamais demandé à un guerrier de faire preuve de finesse artistique, et par conséquent les contes populaires humoristiques resteront toujours la façon la plus sûre de gagner l'affection de la majorité, quelque soit leur manque de qualité littéraire. Malgré tout, elles révélaient plus qu'elle ne l'avait espéré sur ces humains qui s'aventurent sur la terre de Qerb... De quoi nourrir des réflexions pendant quelques temps.

Elle hésita un peu avant de voter, car elle ne pouvait que favoriser des adversaires. Néanmoins, participer à un concours n'excluant pas un peu de savoir-vivre, Brittania - ou est-ce Hanako, pour une fois ? - décida de glisser un bulletin dans l'urne, au nom délicatement calligraphié d'Erkenbrand.


Armée de pinceaux et de plumes, à la recherche de mille chemins imaginaires. Une tâche complexe.

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#21 04-01-2010 16:33:21

Dax Appolion
Araignée
Coterie:
Âge: Jeune homme
Classe: Voleur
Citoyenneté: Valorois

Re: Concours d'écriture

Dax prit plaisir à lire les œuvres proposées pour l'évènement. Il se hâta même de rentrer à Anton pour donner son avis sur l'écrit qui selon lui devait gagner.
Grand lecteur, le choix fut très dur pour lui et malgré les rumeurs prétendant que certains auteurs étaient novices il estimait que l'ensemble des participations était de bonne qualité.
A défaut de pouvoir voter pour l'ensemble des participants, il inscrivit le nom de Zephyr sur son bulletin. Il avait rit à la lecture de cette histoire et cela lui arrivait rarement durant cette période dure qu'est la saison maudite. "Réchauffer le cœur de quelqu'un en cette saison, voilà qui mérite un bon point." dit il en remettant son vote.


C'est parfois dans les racines que se cache la nature de l'arbre tout entier.

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#22 04-01-2010 18:14:10

Orfelin
Chèvre
Avatar de Orfelin
Coterie: Les sénéçons de la rose des vents
Âge: 30 ans
Classe: Guerrier
Citoyenneté: Six-Fleurs

Re: Concours d'écriture

Avant de quitter la ville à la hâte, Orfelin qui avait pris plaisir à lire les oeuvres proposées par les artistes, griffonnat le nom de son favori sur un papier et le glissat dans l'urne. On aurrait pû y lire : Carpathes Nights


Oui, ok, d'accord, bon, bien , à plus, allez ...

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#23 05-01-2010 10:20:14

Nali
Rat
Avatar de Nali
Coterie:
Âge:
Classe: Monte en l'air (mais pas très haut)
Citoyenneté:

Re: Concours d'écriture

De retour de ses affaires, le jeune homme tomba par hasard sur une de ces affichettes proclamant le concours d'écriture.

Intrigué, et étant très fier d'avoir enfin pu apprendre à lire (toujours utile de savoir déchiffrer les avis de recherche...), il se procura les différentes oeuvres afin de mettre en application son savoir nouvellement acquis, et s'installa confortablement au chaud dans une auberge.

Le front plissé sous l'effort de concentration, la langue au coin de lèvres, les gouttes de sueur perlant sur ses tempes, tous les clichés du genre y passèrent. Jusqu'à la dernière ligne de la dernière oeuvre, qui vit son visage s'illuminer d'un grand sourire. Puis il se mit à rire doucement dans sa barbe (qu'il n'avait pas encore, rapport à son âge peu avancé et à un patrimoine génétique déficient dans ce domaine). Puis le rire s'amplifia et se transforma en fou rire, et c'est en essuyant ses larmes qu'il alla voter pour 90000 den... euuh... pour Carpathes Nights.

Il ressortit de l'auberge, toujours souriant, en soupirant : 90000 deniers.....

Dernière modification par Nali (06-01-2010 16:46:22)

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#24 06-01-2010 16:03:27

Ethan Rome
Rat
Avatar de Ethan Rome
Coterie: Cercle d'Ebène
Âge:
Classe: Cartographe et Diplomate
Citoyenneté:

Re: Concours d'écriture

Même là où il se trouvait, il y avait un stand concernant ce concours d'écriture. Rien de très clinquant, une planche posée en équilibre sur deux tonneaux, ainsi qu'un homme d'un certain âge qui veillait sur l'urne de vote. Ethan le salua d'un hochement et pris un des papier vierge destiné à recueillir les votes. Il avait pris connaissance des oeuvres produites pour ce concours auparavant lorsqu'il était encore à Yssandre. Cependant une seule lui avait arraché un véritable sourire. Pour les autres certes il y avait eut de la lecture plaisante, mais à chaque fois un détail navrant. Tel un nombre écrit en chiffre et non en toute lettre. Cruel constat des traditions littéraire se perdant au fil du temps. C'est ainsi que sur son bulletin il ne pouvait qu'inscrire le nom de celui qui avait mainte fois parcourut les routes avec lui: Lucifel.


" Nous sommes tous une infime partie d'un grand tout ..."
Phrase prononcée lors de la fondation de la communauté du Cercle d'Ebène.

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#25 10-01-2010 21:00:43

Kriss
Chien cornu
Avatar de Kriss
Coterie: Les Séneçons de la Rose des Vents.
Âge: Plus jeune qu'on ne le croit.
Classe: Archer Ninja
Citoyenneté: Ville Pacifiste Râleur
Voir/Cacher les infos

Re: Concours d'écriture

Kriss avait entendu parler du concours et avait pu se procurer une copie des manuscrits. Maintenant qu'il barbottait dans l'eau, il se dit qu'il serait temps de les lire, la fin des votes approchant petit à petit. Le plus dur fut de réussir à ne pas les mouiller. Il se demandait d'ailleurs comment il avait réussi à ne pas les mouiller. Profitant du soleil, Kriss se mit sur le dos, flottant au gré du vent. Malgré la saison maudite, le lac de Six-Fleurs était toujours aussi paisible, sans monstre, sans rien pour déranger et surtout, sans rien de dangereux autour de lui.
Le soleil le réchauffait et l'eau le rafraîchissait. Un pur bonheur, parfait pour lire. Ca manquait éventuellement d'une bière bien fraîche, mais bon, il faut savoir aimer ce que l'on a déjà.

Il parcourut avec attention les différentes écritures. Le poème n'étant pas sa tasse de thé, il put rapidement supprimer quelques écrits. Finalement, il se décida pour Zéphyr. Bon, il fallait maintenant voter. Sauf qu'il n'y avait pas d'urne flottante au milieu du lac. Mais il savait comment faire. Quand il serait à la coterie qui n'était plus très loin, il passerait son vote à Jelanda. Cette dernière pourrait aller voter pour lui. Entre écouter les rumeurs, et faire le ménage, elle trouverait forcément le temps de poser le vote de Kriss en faisant les courses en ville.


*crisse*
*crisse*
Fondateur du CSFPMFARCUAQSPTSPGLBVPQPS!H! o/

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