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La fouine avait visité le moulin de nombreuse fois en attendant Choupette.
Faut dire qu'il n'y avait pas grand chose d'autre à faire par ici...
Par chance, le moulin était une merveille architecturale et comme le meunier semblait y laisser l'entrée libre, la fouine ne se lassait pas de s'y promener de jours comme de nuit.
La fin des visites du moulin fut sonné par l'arrivée de Choupette et sa proposition d'aller se baigner.
La plage, la mer et Choupette... c'était bien plus tentant que le moulin.
Il n'avait pas trainé et, dépassant son amie en courant, s'était jeté à l'eau en riant et en l'encourageant à le rejoindre.
La température de l'eau était très agréable et le jeune voleur se laissait porter par les vagues, absorbé par la vue de Choupette fendant les flots avec grâce.
Pour sur, elle nageait bien la Choupette...
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Ils avaient nagé longtemps.
La fouine avait peiné mais il n'avait pas été trop distancé par Choupette.
Il l'avait vu prendre pied, le corps ruisselant, tout auréolé de soleil, sur la plage déserte et il n'avait pu que s'arrêter de nager pour admirer cette vision enchanteresse.
Après s'être remis des ses émotions, il avait fini par la rejoindre sur la plage et, après l'avoir débarrassé de quelques serpents qui flemmardaient au soleil, ils se mirent à explorer les environs.
Dernière modification par La Fouine (22-11-2010 15:34:11)
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Ils avaient fini par trouver un petit village paisible entouré de quelques champs.
Le village avait ce charme bucolique que pouvait avoir les bourgades dans les campagnes reculées et il semblait que ses habitants y menaient une vie paisible.
En arrivant, ils avaient repéré ce qui ressemblait à l'échoppe d'un tanneur et ils s'y dirigèrent afin de vendre le contenu de leur gibecière.
Le tanneur les accueillit avec le sourire.
Madame, Monsieur, bien le bonjour et bienvenu! Qu'est ce que je peux faire pour vous? c'est pour acheter ou pour vendre?
Faites moi voir ce que vous avez la...
ah, je vois que vous nous avez débarrassé de quelques serpents.... on est pas mal envahi en ce moment.... nous on a l'habitude mais les touristes.... pas qu'on en ait des masses d'ailleurs mais c'est peut être a cause de ces satanés serpents......
Je cause, je cause mais c'est qu'on voit pas souvent de nouvelles têtes par ici, vous savez, alors j'en profite un peu
Après avoir échangé quelques banalités et vendu les quelques carcasses et peaux qui encombraient inutilement leur sacoche, La fouine et Choupette prirent congé du tanneur.
Au revoir et revenez quand vous voulez!
leur cria t-il pendant qu'ils s'éloignaient
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Le village n'était pas bien grand et les deux compagnons en firent rapidement le tour.
Hormis le tanneur, les habitants du village ne semblaient pas faire attention à eux et le seul lieu d'animation (si on pouvait parler d'animation) était l'auberge dont l'activité principal était de rincer les gosiers des villageois.
La fouine allait proposer à choupette de s'y arrêter un peu pour se reposer, prendre un verre et faire un brin de causette quand il crut reconnaitre un visage familier installé à une table en terrasse.
Mais.... c'est Bedain??? ici? se dit-il, un peu surpris. Visiblement ce village n'était pas si reculé que ca...
Après lui avoir fait signe, ils le rejoignirent et s'installèrent à sa table pour prendre des nouvelles.
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Bedain avait été surpris, lui aussi, de rencontrer Choupette et La fouine dans ce village "perdu" et s'était avec plaisir que le petit groupe s'était raconté leurs pérégrinations pour arriver en ce lieu.
Après un moment passé dans la bonne humeur, il était temps de reprendre la route.
Choupette et La fouine proposèrent à Bedain de les accompagner mais celui ci avait encore à faire dans le coin.
Ils le laissèrent donc à l'auberge et après lui avoir adressé un dernier signe d'au revoir, il quittèrent le village en direction de la plage.
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Leur chemin les avait ramené sur la plage.
La mer...
Le sable...
Le soleil...
Choupette...
Le doux bruit du ressac....
Le sable...
Le soleil qui nimbe Choupette...
La fouine se secoua intérieurement et dans sa tète une petite voie le morigéna:
arrête! qu'esse qui t'arrive? faut pas cogiter com'ca, tu vas t'retourner l'ciboulot...
C'est une amie... rien d'plus... c'ton imagination qui t'joue des tours....
Elle est belle, d'accord... mais crois-tu vraiment qu'un va-nu-pieds dans not' genre pourrait avoir une chance?
Nous ridiculise pas....
Il y a des choses que l'on aime pas entendre.... La fouine se jeta a l'eau pour fuir cette voix intérieur et commença à nager.
Choupette, sans se douter du trouble qui habitait son ami et qui raffolait de ses eaux peu profondes où ne nageait aucun requin ou autre redoutable animal marin, ne se fit pas prier et le suivit dans les flots
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La fouine avait fait taire la petite voix, l'avait noyé dans le fracas des vagues.
Il avait mis pied à terre dans une petite crique isolée.
La plage de sable blanc était entourée par des falaises et ne semblait accessible que par la mer.
Se tournant en direction des vagues, il pouvait la voir fendre les eaux avec grâce.
Choupette nageait.
Il s'assit, envouté par le spectacle qu'offrait la naïade et fredonna
Seul sur le sableuhhh, les z'yeux dans l'eau.... mon rêve était trop beau...
Comme une évidence...
Choupette nageait toujours.
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Le première traversée avait été bien plus difficile pour Choupette que pour son compagnon, même si celle-ci maîtrisait mieux les techniques aquatiques.
En effet, les requins qui jusque là n'avaient fait que menacer, passèrent à l'attaque, ne laissant aucune chance à la jeune (et un peu frêle) fille.
Elle se résigna donc à prendre le bateau, et arriva enfin au moulin bien plus tard.
Et elle repartit à l'eau aussitôt, suivie de près par Tartafouet.
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L'environnement était agréable, c'était la saison sèche, la plage, la mer.... un peu trop salée au goût de Choupette, mais qu'importe !
Et puis, du groupe de Seneçons qui s'était bien éparpillé, il restait son préféré, Tartafouet.
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La fouine avait décidé d'essayer de faire un peu abstraction.
Il devait penser à autre chose.
Le retour sur la terre ferme l'avait en quelque sorte aidé : il n'était plus confronté à la vision troublante des vagues "jouant" avec le corps de Choupette.
Dernière modification par La Fouine (11-01-2011 15:41:12)
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La chasse.
Cela lui ferait du bien de se concentrer sur autre chose....
Enfin... façon de parler....
Secrètement, il espérait que Choupette apprécierait ses capacités de chasseur (d'autant plus qu'il s'était entrainé: il était maintenant plus fort et plus adroit).
les deux compagnons croisèrent de nombreux cerfs, chevaux et sangliers.
Ces animaux ne les intéressaient pas, ils les ignorèrent donc et continuèrent leur chemin.
Après une brève escale dans un village des environs, ils reprirent la route et ne tardèrent pas à rencontrer une faune différente composée de loups, de gorilles et opossums.
En un regard, ils se comprirent et se mirent en position.....
La chasse allait commencer.
Dernière modification par La Fouine (14-01-2011 16:03:47)
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C'était la première fois pour la fouine... La première fois qu'il croisait un opossum.
Il l'avait vu de loin et, dans l'euphorie du moment, s'était précipité sur l'animal sans se soucier de son état de fatigue.
L'animal était teigneux et était parvenu à mordre plusieurs fois la fouine qui du se replier piteusement vers Choupette qui lui prodigua rapidement les premiers soins.
Clopin-clopant, ils rejoignirent la route tout en regardant derrière eux au cas ou l'opossum voudrait finir le travail.
L'alerte avait été chaude pour la fouine et il lui fallu quelques temps et les bons soins de choupette pour se remettre sur pied.
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La fouine était retourné au village le plus proche pour vider sa gibecière.
Bien l'bonjour m'sieur l'tanneur, r'gardez moi ces peaux d'premières qualités....
L'air suspicieux, le tanneur attendait de voir la marchandise, à l'affut du moindre défaut pour faire baisser le prix d'achat
Faites moi voir ca, je suis sur que c'est tout mité.....
Le jeune voleur allait vider son sac sur le comptoir quand il reçut un holoring de choupette: Elle avait été blessé par un animal sauvage.
Il remit promptement son sac sur le dos et fila en quatrième vitesse vers la sortie du village sous les cris du tanneur
Eh! Attendez! partez pas comme ca!!!! j'plaisantais!!!!
à la sortie du village, la fouine croisa Bedain le juste à qui il cria que choupette était blessée.
L'archer se précipita à son tour à la recherche de Choupette.
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On leur avait dit que les opossums étaient un très bon gibier. Peu résistant, viande excellente, et on revendait la peau des fortunes.
Pourtant, Tartafouet avait déjà pu constater que l'animal ne se laissait pas toujours faire.
Choupette voulut essayer à son tour.
Elle s'approcha, et tenta de planter sa petite machette dans le pelage de l'opossum, qui le regardait sans bouger. Mais il était plus malin qu'elle ne le pensait. Alors qu'elle frappait de toutes ses forces, l'opossum se décala, et Choupette planta son arme dans l'herbe. Elle avait été surprise, et prit donc le temps de réfléchir : aurait-elle une chance de tuer cet opossum ? Ne faudrait-il pas qu'elle demande de l'aide à ses compagnons ? Quelle allait être la réaction de l'animal ?
Eh bien, la réaction ne se fit pas attendre. L'opossum s'approcha de la jeune voleuse, et lui donna un grand coup de patte sur la tête. Choupette manqua de tomber dans les pommes. Elle avait tout juste eu le temps de prévenir Tartafouet par holoring.
Alors qu'elle reprenait ses esprits, Bedain était auprès d'elle. Il lui avait fait de nombreux pansements. Elle regarda autour d'elle et ne vit pas Tartafouet. Elle pensa tout haut qu'elle aimait bien Bedain qui venait de lui sauver la vie.
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La fouine était arrivé trop tard.
Bedain était déjà là et s'était empressé de prodiguer à Choupette les premiers soins.
Tapis dans les buissons, le jeune voleur observait la scène, maudissant intérieurement ses faibles capacités d'orientation... Il aurait du être le premier...
Lorsque Choupette pensa tout haut qu'elle aimait bien Bedain, une chape de plomb s'abattit sur La fouine.
Il maugréa: Maudit archer.... 'vec leur maudite vision acéré.... et ces mains.... faut les enl'ver maint'nant... elle va mieux.... et Myhou? tu l'oublies? les lui faut toutes ou quoi?
Au fond de lui, il était reconnaissant, grâce à sa promptitude et son acuité, Bedain avait trouvé et soigné Choupette à temps mais une petite voix le torturait
c'aurait du et' toi mais t'es même pas fichu d'et' la quand y faut.
Bedain, lui, 'l est la quand y faut pour faire c'qu'y faut...
Pas étonnant qu'elle préfère l'archer....
D'toute façon j't'ai d'ja dit qu't'étais qu'un voleur d'poule... T'fais pas l'poids....
La fouine ferma les yeux et secoua la tête ce qui fit taire la petite voix... mais pour combien de temps...?
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Tartafouet les rejoint rapidement.
Choupette pouvait lire sur son visage qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. Bedain l'avait remarqué aussi, il avait l'air géné, et il lança :
Oh ben non hé, faut pas dire ça ! J'vais vous laisser seuls, si c'est pour m'mettre dans la panade avec M'sieur Tartafouet !
Choupette le persuada de rester, en arguant que, sans lui, les deux voleurs auraient certainement fait plusieurs visites forcées à l'auberge de Parveux.
Le petit groupe se remit à la chasse pour attaquer opossums, gorilles, loups. Choupette était moins agile que ses amis, mais elle repérait le gibier qui se raréfiait. Tartafouet frappait fort. Bedain, polyvalent, affaiblissait les proies, et prodiguait les premiers soins dès que nécessaire.
Mais, alors que Tartafouet était aux prises avec un opossum et que Choupette s'était un peu éloignée, une meute de loup s'attaqua à Bedain. Ses amis ne furent pas assez rapide pour l'aider et les paysans le ramenèrent au village.
Dernière modification par Sonic (18-02-2011 22:46:59)
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La suite des vacances sur les îles n'avait pas été très passionnante. Un peu de chasse, des retrouvailles avec les autres Séneçons plus au nord, Andrade qui parlait de l'organisation du Mariage, Cosmophile en train de raconter ses récentes découvertes....
Puis ce fut le grand départ pour rentrer à Six-Fleurs. Tout le monde prit le bateau, de manière un peu désorganisée. On laissa Cosmophile à la traîne, il avait une fâcheuse tendance à rater le départ. De son côté, on avait du mal à suivre Andrade qui sautait dans les bateaux alors qu'elle n'avait pas encore acheté son billet.
On laissa Bedain faire un détour par Stella où il se passait des choses.
Et c'est ainsi qu'une petite troupe de Seneçons avait fait le tour du monde... en bateau.
Enfin, un matin, Salterive.
L'air sentait la maison, une odeur indéfinissable, mais qu'on reconnaît.
Seulement quelques jours de marche, et on serait à Six-Fleurs.
Choupette et Tartafouet avaient rattrapé Andrade et Orfelin qui se reposaient à l'auberge de Leustdar. On était sans nouvelles de Cosmophile depuis la veille.
Tartafouet s'était arrêté pour rendre visite au meunier de Leustdar, lorsqu'il fut pris d'une étrange maladie.
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Pour le lecteur attentif, ce post est la suite directe du précédant. Il aurait du être posté autour du 1er février IRL, avant Le Mariage !
(idem pour le post précédant !)
Tartafouet délirait dans sa fièvre depuis 3 jours déjà.
Choupette, Andrade et Orfelin défendaient l'entrée mal fermée du moulin du mieux qu'ils le pouvaient.
Lorsque Choupette était venue lui demander s'il pouvait abriter son ami malade, le meunier s'était senti obligé d'accepter. Il ne le regrettait pas, pour une fois son moulin était très bien gardé ! Et il avait remarqué que les 2 jeunes femmes de ce groupe d'aventuriers - qui se désignaient comme Séneçons plutôt qu'aventuriers - avaient fait des efforts vestimentaires.
Il apprit rapidement qu'Andrade allait se marier très prochainement, que Choupette serait témoin, qu'ils étaient tous en route pour la fête. Il prit des nouvelles d'Anton, de Valoryn, (où il n'avait jamais mis les pieds) et n'obtint pas grand chose de plus car il ne connaissait pas du tout les autres endroits par lesquels les Seneçons étaient passés. Il fut ravi de distribuer les dernières nouvelles des environs de Six-Fleurs, pas grand chose en somme....
Au bout d'une semaine, la fièvre tomba. Les garde-malade n'avaient rien pu faire. Tartafouet se sentait beaucoup mieux, il était prêt à reprendre la route.
Il était temps, le mariage avait lieu dans moins de 2 semaines !
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Il ne restait plus qu'à contourner ou traverser le lac pour arriver à Six-Fleurs. Chacun partit de son côté, en essayant de trouver des araignées et leur soie pour améliorer la robe d'Andrade. En quelques jours, Choupette, Tartafouet et les autres furent rendus dans la capitale pour se consacrer aux derniers préparatifs du Mariage.
(Cher lecteur, la suite est ici)
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