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Ce joueur est en vacances. |
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| Identifiant : | 1235 |
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| Classe : | Marchand | |
| Date de création : | 02/12/2010 17:55:11 | |
| Distinctions | ||
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| Nombre de joueurs mis KO : | 109 | |
| Nombre de monstres tués : | 47 | |
| Nombre de comas : | 2 | |
| Niveau : | 15 | |
| Renommée : | 96e | |
| Signe Zodiacal : | Neuf Queues | |
| Coterie | Information inconnue | |
| Équipement : |
Gibecière large Sac à dos large |
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Description
Sing Sang Sung? Voici bien un nom singulier et chantonnant.
Le jeune homme avait belle allure et son physique agréable témoignait d'une lignée de sang noble à n'en pas douter. Un front lisse, sans rides, était balayé par un rideau de fines mèches, couleur carotte, qui laissait entrevoir par instance deux yeux bleus, perçants, intrigants. Un sourire discret mais juste suffisant attirait le regard ; ses lèvres raffinées étaient à n'en pas douter plaisantes à goûter. Le jeune homme devait plaire et son attitude passive et nullement arrogante devait être un atout social ; à le voir ainsi, il n'était pas difficile de le savoir érudit, artiste, prince ou bien marchand. Son jeune âge cependant laissait même présager qu'il put être étudiant ou apprenti auprès d'un sage, d'un maître.
Etait-il seulement majeur? Difficile de lui donner un âge...
Contre toute attente, lorsque le jeune homme prenait parole c'était non seulement pour dire quelque chose de sensé mais, surtout, il absorbait l'attention. Son verbe, de grande teneur, finissait de convaincre, même le plus réticent. En un mot, Sing Sang Sung était un garçon adulé, regardé, écouté, bien souvent aimé.
A n'en pas douter le jeune Sing aura une carrière prometteuse et le son trébuchant des deniers sera pour lui pain quotidien.
Mais... qui aurait pu croire que derrière cette façade impeccable se cachait un être profondément marqué et issu d'un passé fait de noirceurs et de méfaits? Assurément personne.
Le jeune homme avait belle allure et son physique agréable témoignait d'une lignée de sang noble à n'en pas douter. Un front lisse, sans rides, était balayé par un rideau de fines mèches, couleur carotte, qui laissait entrevoir par instance deux yeux bleus, perçants, intrigants. Un sourire discret mais juste suffisant attirait le regard ; ses lèvres raffinées étaient à n'en pas douter plaisantes à goûter. Le jeune homme devait plaire et son attitude passive et nullement arrogante devait être un atout social ; à le voir ainsi, il n'était pas difficile de le savoir érudit, artiste, prince ou bien marchand. Son jeune âge cependant laissait même présager qu'il put être étudiant ou apprenti auprès d'un sage, d'un maître.
Etait-il seulement majeur? Difficile de lui donner un âge...
Contre toute attente, lorsque le jeune homme prenait parole c'était non seulement pour dire quelque chose de sensé mais, surtout, il absorbait l'attention. Son verbe, de grande teneur, finissait de convaincre, même le plus réticent. En un mot, Sing Sang Sung était un garçon adulé, regardé, écouté, bien souvent aimé.
A n'en pas douter le jeune Sing aura une carrière prometteuse et le son trébuchant des deniers sera pour lui pain quotidien.
Mais... qui aurait pu croire que derrière cette façade impeccable se cachait un être profondément marqué et issu d'un passé fait de noirceurs et de méfaits? Assurément personne.
Background
- Ce que j'attends de vous ?
L'homme parut songeur soudain et, bien qu'imberbe, il passa une main blanche et douce sur la pointe du menton, l'enroulant du bout des doigts, comme pour mieux réfléchir, tapotant avec légèreté la commissure de ses lèvres de cet index longiligne et de haute manucure, signe de richesse et de culture. L'homme, relativement jeune, portait des habits de première qualité et de longs cheveux dorés descendaient jusqu'aux épaules. Il portait également une longue cape de velours et ses pantalons humaient le parfum, caractéristique du Puxhu, fleur rarissime dont lui seul avait réussi à entretenir pérennité et beauté. De hautes bottes noires, simples et de toute évidence d'un confort extrême, apportaient au marchand une touche parfaite sur ses goûts vestimentaires.
Quelque chose scintilla tandis que l'homme, nullement inquiet mais toutefois songeur, tournait la tête sur sa droite, révélant là une boucle d'oreille en or ; elle affirmait avec véhémence l'appartenance de son propriétaire au cercle de la tribu Fraaks'aati, élite marchande et nomade. Enfin, derrière une cascade de cheveux aussi fins que les capillaires de sa "patiente", deux billes d'émeraude scrutaient avec intelligence l'ombre assise et tremblotante. Et dans l'obscurité d'une pièce apparentée à une chambre il réitéra la question.
- Ce que j'attends de vous?
L'homme sourit enfin laissant entrevoir la bestialité canine qui pouvait alors le caractériser. Dans un souffle, un murmure le soliloque répondit sans attendre. Le ton de sa voix était limpide et pourtant l'homme ne semblait pas avoir bougé une lèvre.
- Ce qui m'intéresse est tout autre, Madame ! J'ai certes quelques attentes comme tout homme en ce bas monde ; seulement je ne suis pas vraiment à ranger dans cette catégorie simiesque. Si vous pouviez à l'instant me voir vous comprendriez ! Sachez juste que mes parents n'ont pas cru bon de me doter d'un nom. Je ne cherche pas à vous attendrir. Quoi que... Ne pleurez pas ! Séchez ces larmes qui sont indignes de vous ! Je vais tâcher de répondre au mieux à vos questions, soyez-en assurée !
L'homme prit une légère pause, le doigt posé sur le menton, toujours.
- Hum... mes centres d'intérêt se sont ajustés à mes besoins. Tout comme ces vêtements. Du sur mesure, madame! Et pensez bien ce que vous voudrez, il n'est pas aisé de se procurer tant de beaux apparats.
Quelques sanglots accompagnèrent ces vérités.
- Quand comme moi l'on a goûté au médiocre, quand comme moi l'on a mangé jusqu'à... enfin, bon... Je vous passe bien des détails, Madame. Croître, développer, évoluer : c'est le propre de l'homme il me semble! Mais il y a plusieurs façons de venir égayer son existence ou celle d'autrui. Je vous explique ?
L'homme fronça un sourcil. Sa main esquissa un léger mouvement vers l'ombre devant lui, hésitant à intervenir, puis se rétractant.
- Vous avez soif ? Comment ? Ce bâillon est trop serré ? Ah...
L'homme s'approcha de la silhouette féminine et s'affaira sur un morceau d'étoffe, resserrant un lien, réajustant un pan de robe.
- Voilà ! Pardonnez-moi ! Je ne voudrais pas qu'il y ait une quelconque gêne entre nous ! Aussi je me permets de me livrer à vous.
L'homme sourit en hochant la tête, convaincu à l'évidence par ses propos. Il conclut alors, enclin certes à discourir encore durant des heures.
- Cela fait énormément de bien de se confier, vous savez...
Quelque part une goutte d'eau rendit l'âme.
Et la voix s'éternisa sur les parois d'un couloir, révélant des marches de pierres, une porte de bois, un pupitre puis au grand jour une sorte d'échoppe, un atelier.
Au dehors, la vie fourmillait de surprises et de rencontres. Une ville, des artères, des ruelles. Seule demeurait fermée une petite boutique de souvenirs, un bazar au nom évocateur et plein de vie : SANG.
L'homme parut songeur soudain et, bien qu'imberbe, il passa une main blanche et douce sur la pointe du menton, l'enroulant du bout des doigts, comme pour mieux réfléchir, tapotant avec légèreté la commissure de ses lèvres de cet index longiligne et de haute manucure, signe de richesse et de culture. L'homme, relativement jeune, portait des habits de première qualité et de longs cheveux dorés descendaient jusqu'aux épaules. Il portait également une longue cape de velours et ses pantalons humaient le parfum, caractéristique du Puxhu, fleur rarissime dont lui seul avait réussi à entretenir pérennité et beauté. De hautes bottes noires, simples et de toute évidence d'un confort extrême, apportaient au marchand une touche parfaite sur ses goûts vestimentaires.
Quelque chose scintilla tandis que l'homme, nullement inquiet mais toutefois songeur, tournait la tête sur sa droite, révélant là une boucle d'oreille en or ; elle affirmait avec véhémence l'appartenance de son propriétaire au cercle de la tribu Fraaks'aati, élite marchande et nomade. Enfin, derrière une cascade de cheveux aussi fins que les capillaires de sa "patiente", deux billes d'émeraude scrutaient avec intelligence l'ombre assise et tremblotante. Et dans l'obscurité d'une pièce apparentée à une chambre il réitéra la question.
- Ce que j'attends de vous?
L'homme sourit enfin laissant entrevoir la bestialité canine qui pouvait alors le caractériser. Dans un souffle, un murmure le soliloque répondit sans attendre. Le ton de sa voix était limpide et pourtant l'homme ne semblait pas avoir bougé une lèvre.
- Ce qui m'intéresse est tout autre, Madame ! J'ai certes quelques attentes comme tout homme en ce bas monde ; seulement je ne suis pas vraiment à ranger dans cette catégorie simiesque. Si vous pouviez à l'instant me voir vous comprendriez ! Sachez juste que mes parents n'ont pas cru bon de me doter d'un nom. Je ne cherche pas à vous attendrir. Quoi que... Ne pleurez pas ! Séchez ces larmes qui sont indignes de vous ! Je vais tâcher de répondre au mieux à vos questions, soyez-en assurée !
L'homme prit une légère pause, le doigt posé sur le menton, toujours.
- Hum... mes centres d'intérêt se sont ajustés à mes besoins. Tout comme ces vêtements. Du sur mesure, madame! Et pensez bien ce que vous voudrez, il n'est pas aisé de se procurer tant de beaux apparats.
Quelques sanglots accompagnèrent ces vérités.
- Quand comme moi l'on a goûté au médiocre, quand comme moi l'on a mangé jusqu'à... enfin, bon... Je vous passe bien des détails, Madame. Croître, développer, évoluer : c'est le propre de l'homme il me semble! Mais il y a plusieurs façons de venir égayer son existence ou celle d'autrui. Je vous explique ?
L'homme fronça un sourcil. Sa main esquissa un léger mouvement vers l'ombre devant lui, hésitant à intervenir, puis se rétractant.
- Vous avez soif ? Comment ? Ce bâillon est trop serré ? Ah...
L'homme s'approcha de la silhouette féminine et s'affaira sur un morceau d'étoffe, resserrant un lien, réajustant un pan de robe.
- Voilà ! Pardonnez-moi ! Je ne voudrais pas qu'il y ait une quelconque gêne entre nous ! Aussi je me permets de me livrer à vous.
L'homme sourit en hochant la tête, convaincu à l'évidence par ses propos. Il conclut alors, enclin certes à discourir encore durant des heures.
- Cela fait énormément de bien de se confier, vous savez...
Quelque part une goutte d'eau rendit l'âme.
Et la voix s'éternisa sur les parois d'un couloir, révélant des marches de pierres, une porte de bois, un pupitre puis au grand jour une sorte d'échoppe, un atelier.
Au dehors, la vie fourmillait de surprises et de rencontres. Une ville, des artères, des ruelles. Seule demeurait fermée une petite boutique de souvenirs, un bazar au nom évocateur et plein de vie : SANG.