Forum Arkhan

Je cours, je cours.

Après un passage à l'île de la citrouille en compagnie de Sonic, Ronce et de La Fouine, j'ai repris ma route. Ils m'ont bien proposé de me joindre, mais je n'en avais le cœur. J'ai atteint mon objectif. Faire un tour du continent. Quand je regarde mon calepin, j'en suis plutôt satisfait. Je devais aller aux ruines. Finalement, je préfère aller me perdre dans le désert.

Depuis un certain temps, je marche, seul, découvrant des régions, croisant des animaux que je fuis ou abats suivant mon intuition. Je vois de tout. Je n'aurais pensé que le monde contenait tant d'animaux. Et je cours. Toujours. Ma fidèle baliste à la main. Je me sens bien à parcourir le monde. Les tigres m'ont permis de progresser. Ronce avait raison. Surtout quand on prend la peine de les chasser de loin. J'étais sceptique, vu que tirer plus loin que la préconisation du forgeron rend difficile de toucher, mais le résultat est là. Les tigres tombent sous mes coups. Dans le désert, je découvre qu'il existe des Scorpials. Raison de plus de ne pas aller se perdre dans des ruines dangereuses meublées de piège. Et des blaireaux des laves. Personne n'en avait vu, serais-je le premier ?

Au fur et à mesure du temps, je me remplis un petit bestiaire personnel de ce que je croise et des trésors que je tire des carcasses. Je ne sais pourquoi, mais je sens qu'il est bien rempli. Quand je recoupe mes informations avec celles de la coterie, je vois qu'il ne me manque plus que 4 trésors à découvrir de ma main dans les monstres communs. Cela me tire un petit sourire. Je ne savais pas que j'avais ce côté collectionneur. J'espère pouvoir recroiser des scorpions dans le désert. Ainsi, il ne me restera plus qu'un trésor à trouver chez le crocodile et un autre chez l'araignée. Mais là, j'attire plus les Scorpials, des monstres bien trop fort pour moi. J'ai aussi croisé un étrange serpent. Ça devrait être juste, mais je devrais pouvoir le vaincre.

Je cours, je cours toujours. Ma panoplie respire le sable, mais cela ne me dérange pas. Je pense quand même à rafistoler régulièrement mes chaussures, je n'ai pas envie de me retrouver nu-pied dans ce désert brûlant, ce serait trop dangereux. Je reste quand même impressionné par l'état de mes vêtements. Ils m'ont suivi depuis mon départ à l'aventure (ou plutôt ma fuite) et ils se portent comme un charme. Auraient-ils ensorcelés ?

Ce n'est guère important. Je marche, cours, encore et toujours. Et j'arrive à une oasis discrète. Je fais quelques emplettes. Je souffle. Prends un peu de repos. Mais avant de sortir, je ne peux m'empêcher de hurler :

"MAIS BORDEL, ILS SONT EN GRÉVE LES BANQUIERS OU QUOI ???"

En effet, troisième ville que je croise et toujours aucun banquier. Mon escarcelle demande grâce tandis que ma gibecière rebondit me rappelle à chaque pas que ce serait bien de la vider un jour. Flûte alors.