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Le glas sonna dans la cite de Belerim. Humant l'air doux de la soiree, perche sur le toit de sa miserable cellule qu'il avait toujours appelle 'repere', Vaneth admira le coucher de soleil, s'etendant a travers les plaines d'Arkhan. Il eut un instant de reflexion, et fit le point de sa vie ; trois jours auparavant, il venait de 'feter' ses quarante ans. Il s'etait toujours promis qu'a cet age la, il partirait de la cite, irait se construire une baraque pres d'une riviere pleine de poisson ( oh, il adorait le poisson ! ) et ferait sa vie tranquillement sans risquer de tomber sur des miliciens. Ce n'etait qu'un reve, il le savait bien. Il ne sera jamais qu'un sale voleur jusqu'au jour ou les gardes l'attraperont et ne feront qu'une bouchee de lui. Il examina son pied gauche;fallait vraiment qu'il trouve une chaussure. Et du fil pour reparer sa cape. Il regarda les rues en dessous de lui. Des passants circulaient a travers les rues bondees de la cite, chacun preocuppe par son argent, sa bouffe et sa maitresse.Vaneth soupira. Oui, il voudrait bien se marier un jour. Mais ca lui etait impossible. Il n'etait qu'un sale voleur, un tas puant et inutile. Il caressa son oeil mutile doucement.
Il devait devenir quelque chose.
Peut-etre devait-il partir, prendre ses loques et partir a l'aventure comme l'avait suggere ce rodeur -comment s'appellait-il deja- Groumy. Il avait refuse. Il devait devenir plus fort. Lentement, il serra un poing, et parla a voix haute:
-Je partirai d'ici. Mais pas maintenant. Je ne suis pas si inutile non plus. Je peux me faire passer pour quelqu'un d'autre facilement, et meme si j'ai pas de force dans les bras, j'esquive tous les coups des autres voleurs.J'ai pas besoin de couteaux comme les autres.
Il rentra dans sa modeste demeure, s'assit sur une chaise et joua avec une pomme
-Ouais, je partirai. Je serai le meilleur, le roi des voleurs ! On me respectera, et Zarr sera honore lui aussi.
-Pauvre fou, dit la voix dans sa tete, tu n'es qu'un miserable voyoux ! Penses-tu pouvoir tuer ne serai-ce qu'un homme?
-Oui, je pourrai. S'il se monte contre moi, oui. Mais je veux pas tuer. Je suis pas un assassin. Mais il pourra pas me toucher.
-Ah oui? Tu comptes faire quoi, esquiver tous ses coups jusqu'a ce qu'il meurt de fatigue?
-Pourquoi pas? Je n'ai pas besoin d'avoir d'armes pour tuer. Pas besoin d'etre fort comme un buffle. Si je sais me manier et eviter mon ennemi, il aura aucune chance.
-Tu crois cela? Libre a toi, mais j't'aurai prevenu ! Prends exemple sur les heros de nos jours, tu crois qu'ils font ca, eux?
-Je ne compte pas devenir comme eux, repondit Vaneth avec une pointe d'agacement.
-Comment tu comptes reussir alors? Tu resteras un petit voleur de pacotille toute ta vie avant de te faire lyncher ! Ouvre les yeux ! Ah, c'est vrai, ouvre ton oeil ! Battu par un valet de chambre, hahaha !
-Ferme-la ! Hurla t-il en tapant furieusement sur sa table.
La pomme tomba a terre. La voix se tut. Doucement, Vaneth se pencha et la ramassa. Il n'en avait rien a faire. Il allait devenir le meilleur voleur, et il sortirait d'ici. La vie n'avait qu'a etre patiente.
Dernière modification par Vaneth (17-12-2010 00:09:43)
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Zarr etait depuis toujours un voleur. Il etait assez doue pour ne pas finir aux geoles ou au bourreau rapidement, mais pas assez pour en vivre correctement.
Jusqu'a present, il vivait au jour le jour, se nourrissant comme il pouvait de ce qu'il pouvait, volait et revendait divers bibelots souvent sans valeur,
ne se souciant guere de ce que ses talents caches pouvaient lui apporter.
Il se contentait de peu. C'est ainsi qu'il avait appris a vivre. Il etait un des rares voleurs ( survivant) de Belerim qui ne faisait pas parti de la
guilde des Voleurs, une sombre confrerie qui abritait les plus grands pillards de la ville. Il vivait seul. Il avait des amis cependant, de rares compagnons
sur qui il pouvait compter. Mais dans un univers aussi hostile que les bas-fonds de la cite, la confiance etait aussi rare que l'or dans la fange.
Un jour, alors qu'il combriolait un hotel, il tomba nez a nez avec une voyageuse de passage, originaire d'une ville lointaine qu'on appellait Six-Fleurs.
Elle ne remarqua pas qui etait Zarr, et entama une discussion banale avec lui. Zarr, se trouvant fort mal a l'aise d'assommer cette jeune femme, fit
semblant d'etre un simple voyageur lui aussi.
Elle lui raconta ses aventures, ses voyages intrepides ou ennuyeux, vidant tout son gosier a un inconnu. Zarr resta assis a l'ecouter, devisageant cette
etrangere, rare naive d'un monde sans merci.Elle s'appellait Indynn.
Une fois qu'elle eut fini ses recits, elle demanda l'histoire de Zarr. Ce dernier, mal a l'aise, bafouilla qu'il explorait juste les contours de la ville
sans s'eloigner. Elle eclata de rire. Etonne, il demanda ce qu'il avait dit. Elle sortit ces mots:
-Je sais que vous n'etes pas un voyageur. Vous etes surement un voleur qui est entre ici dans l'intention de me derober, n'est-ce-pas?
-Non..non, pas du tout, hesita Zarr.Qu'est ce qui vous fait dire ca?
Elle pointa ses loques.
-Un voyageur ne porte jamais de tissu leger comme cela. Vous mourriez de froid en une saison.
Embarrasse, Zarr ne put qu'avouer:
-ok,ok, mais je comptais pas vous devaliser, je vous jure ! J'ai vu de la lumiere, et je me suis dit que si c'etait un riche marchand,j'aurais pu emprunter
quelques deniers...
Elle pouffa, ses joues legerement roses.
-Vous etes un vrai gentleman cambrioleur a ce que je vois, dit-elle en enfilant sa cape, je compte rester quelques temps ici, et j'ai toujours voulu
voir une ville depuis ces toits. Pouvez-vous, me faire, peut-etre, visiter les toits? monsieur...?
-Zarr, repondit-il en souriant.
Ainsi, ils se baladerent sur les tuiles grincantes et les poutres mangees par les termites, lui sautant tel un chat de masure en masure, elle suivant maladroitement
mais sincerement amusee. Quand elle perdait l'equilibre ou ne trouvait plus de prise, il se rapprocha et l'aida. Il se sentait tout bizarre. Lui qui arpentait ces
toits seul dans la nuit, le voila tenant la main a une etrangere, toujours le sourire au levres, s'amusant comme un enfant s'amuserait a jouer a la marelle.
Ils s'arreterent sur une poutre, admirant la lune eclairant le ciel.
-Ce que ca peut etre beau d'ici, dit-elle joyeusement, on oublie completement la ville. Elle devient comme le murmure de la foret.
Il l'observa.
-...je faisais la meme chose quand j'etais enfant, continua-t-elle, de regarder la lune et les etoiles a travers la fenetre. C'etait tellement beau.
Elle remarqua Zarr, qui detourna vivement le regard, embarrasse. Elle sourit, et se rapprocha de lui.
-Tu sais, quand on passe des mois a voyager, on rencontre tellement de personnes differentes qu'on apprend a les aimer pour ce qu'ils sont. Personne ne fait
le mal, tout le monde cherche a faire le mieux pour le mieux. Il suffit de leur donner une chance de se trouver.T'es tu trouve, Zarr?
Il la regarda de nouveau, baissa les yeux, puis les remonta:
-Je ne sais pas. J'ai trouve quelque chose ce soir, mais je sais pas ce que c'est.
Elle sourit, rapprocha ses levres des siennes.
-Je vais te dire ce que tu as trouve, Zarr le voleur...
Elle l'embrassa.
Indynn resta plusieurs mois a Belerim, vivant avec Zarr. L'amour qui avait grandi entre eux etait admirable. Zarr l'aimait pour sa simplicite et son amour
de la vie, une grande chose que la vie l'avait degarni. Il ne vivait plus au jour le jour. Il ne vivait plus uniquement pour survivre. Il vivait pour sa
famille.
Une famille, car sa femme etait enceinte.
Il devint un des meilleurs voleurs de Belerim. Bien qu'il voulut changer de profession, honteux d'etre un hors-la-loi pour sa femme, elle l'interdit:
- Je t'aime pour ce que tu es, Zarr. Je t'aime en tant que voleur. Si tu venais a changer ce que tu es, je ne pourrais plus aimer l'homme des toits.
Ces arguments, bien que frappants, rassuraient Zarr, qui mit alors tout son talent dans ce qu'il faisait.Il gagna de la renommee, volant les villas
les plus gardees et plus difficiles a combrioler, revenant toujours avec un butin somptueux.
Mais ils ne profiterent pas de leur chasse. Indynn ne voulait pas changer de repaire. Elle ne voulait pas plus de nourriture, Elle se forcait a
s'adapter a la vie de Zarr, se forcait a vivre a son rythme. Bien qu'il n'aimait pas cela, son amour pour elle le forcait a l'accepter. Les butins
furent donnes aux autres pauvres, incongnito.
Mais Zarr eut bientot la reputation de "voleur de riche qui donne aux pauvres " des legendes naquirent de lui, faisait de lui un personnage renomme de
Belerim.
Vint le jour de l'accouchement.
La force mentale d'Indynn ne suffit pas a donner la vie.C'est dans un dernier effort qu'elle donna la sienne pour son enfant. Ce fut donc un jour de grand
bonheur comme de malheur.
Zarr, boulverse par les evenements, ne murmura mot. Il l'assista jusqu'a la fin. C'est donc les larmes aux yeux mais le sourire aux levres qu'il prit
delicatement son fils dans ses bras, le serrant doucement pour le rechauffer dans le froid de la saison des pluies.
Il sentait contre lui la douce chaleur de la vie, cette vie qui lui avait donne un espoir dans la sienne.Le bebe s'accrochait a ses loques, sucant son pouce.
Zarr souria.Il souria, mais pleura en meme temps. Il rapprocha l'enfant pres de sa tete et l'embrassa legerement sur son front delicat.
-Tu es ne des cendres de ta mere, chuchota t-il, tel l'oiseau de feu. Tu porteras son nom, "Van'th".
C'est ainsi que Vaneth naquit.
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Belerim, 950eme année. Une pluie fine tapote sur les toits, les flaques reflétant la lune à moitie cachée par de sombres nuages. Les habitants se dépêchent de rentrer au chaud à leur habitude, à l'heure ou les rues ne sont plus peuplées que par quelques rats profitant des restes du marché.
La douleur ne lui vint pas. Il ne sentait rien. Il ne pouvait que rêver, ses pensées étant encore brumeuses. Enfin, il sentit la fine pluie chatouiller son visage.
Il se souvint.
Deux ans ont passe depuis son accident. A son habitude, Vaneth n'était qu'un simple voleur, comme il en peuplait beaucoup dans les bas-quartiers de Belerim. Mais le jour vint ou, lors d'une visite nocturne des plus habituelles, il eut la malchance de tomber pilepoil sur une milice qui s'était lui-même égare. Malgré ses reflexes, Vaneth ne put éviter le coup de gourdin, et s'effondra alors que son ennemi rappela des renforts. Il se réveilla dans les geôles du château, bien conscient que le futur de sa personne était discuté. Le geôlier en question, étant répute pour sa cruauté, ne trouva rien de mieux en voyant ce jeune homme borgne que de lui crever son second œil. Vaneth fut alors relâche, nu et sans vision.
Les jours passèrent, ou il erra dans les rues, caressant les murs familiers afin de se repérer. Il avait faim.
Malgré son handicap, il sut se battre. Ses sens étaient plus aiguises. Etant aveugle, il sut entendre des choses que tout homme voyant ne pouvait pas ; le frottement du vêtement sur les murs, le pas presse dénonçant une faiblesse, une bourse en coton rembourrée, mais qui laissait tout de même entendre des pièces tinter. Apres des jours d’incapacité, il réussit enfin à redevenir le voleur qu’il était. Frôlant les murs pour se repérer, et capable d’entendre les moindres détails, il put, après de longues semaines de douleur, a survivre, en volant la boulangère inattentive ou le marchand dont la voix suave n’exprimait pas moins d’intérêt pour ses clients que pour sa bourse remplie.
Une nuit de saison sèche, a la période la plus favorable pour les voleurs, il fut aborde par un riche marchand, a en déduire par son accent huppe et ses talons de fer. Surpris par l’audace d’un tel homme de venir dans la caverne du loup, il l’écouta sans broncher. Le vieil homme en question l’avait vu se battre contre d’autres voleurs tentant de profiter de sa faiblesse. Impressionne par ses qualités, il lui dit qu’il subissait beaucoup de raids nocturnes, et il lui proposa de se mettre a son service, persuade que ses qualités lui permettrait de faire de lui un excellent gardien de nuit. Surpris par de tels propos allant a l’encontre de tout ce qu’il connaissait, Vaneth refusa. Mais le vieillard insista, et sembla avoir confiance en lui. A force d’insister et de propositions alléchantes, Vaneth accepta d’essayer. Il gagnait logement, nourriture et sécurité s’il veillait la nuit à défendre le magasin contre toute attaque.
Une nuit, le magasin fut effectivement attaque. Vaneth, bien content de mériter son gagne-pain, s’approcha silencieusement du voleur, avant de l’assommer d’un coup dans la nuque. Le vieux marchand, du nom de Benelas, fut enchante, et annonça officiellement Vaneth comme membre de sa famille. Une famille d’ailleurs large, et étant connue pour son histoire dans le marchandage ; il lui expliqua que la tradition de marchand de ville en ville remontait a plusieurs générations. Vaneth se lia d’ailleurs a ses fils, doués eux aussi dans l’art du combat, et ils purent apprendre mutuellement des techniques de chacun.
Vaneth se demanda toujours pourquoi Benelas l’avait pris. Certes, il se battait bien, mais il existait beaucoup d’autres mercenaires bien plus forts dont l’offre aurait intéresse. Un soir, ayant insiste sur ce point fortement, le vieillard consentit à lui révéler.
Il était marchand à Stella depuis vingt ans. Sa fille, bien que marchande elle aussi, eut une grande passion pour le voyage. Ainsi, elle finit par quitter Stella, suivie de quelques amis proches. Benelas n’eut plus de nouvelles d’elle depuis presque deux ans, quand il reçut une lettre de sa part. Elle avait décide de s’installer a Belerim, ayant trouve un époux, et étant déjà enceinte depuis quelques temps. La joie put se lire sur le visage du marchand pendant longtemps. Enfin, il décida de partir pour Belerim, avec l’intention de revoir sa fille et aussi sa descendance. C’est avec beaucoup de chagrin qu’il apprit par une lettre, alors qu’il se préparait à partir, la mort de sa fille, décédée à l’accouchement. Plonge dans une dépression, il resta à Stella et s’occupa de son magasin à l’aide de ses fils. Quelques années plus tard, il reçut un message de la part de Zarr, le mari de sa fille, qui l’informa qu’il avait un petit-fils. Zarr lui écrit qu’il avait de gros problèmes, qu’il se devait de délaisser son fils, et qu’ayant retrouve les lettres de sa femme aBenelas, il lui demanderait de s’occuper de lui. Le marchand accepta, et partit aussitôt pour Belerim, ne sachant que le nom de son petit fils : Van’th.
C’est au cours d’une de ces bagarres, cinq ans après avoir cherche sans relâche le petit dans cette ville, convaincu qu’il fut arrive trop tard, qu’il entendit le nom sortir de la bouche d’un de ses agresseurs. A ce moment précis, il sut qu’il avait retrouve son petit-fils.
Vaneth, bien que bouleverse par cette révélation, ne fut que plus proche de Benelas et de sa nouvelle famille, sa vraie famille.
Il resta le garde de nuit pendant une année. Un soir,Belenas revint de l’apothicaire, ses potions a la main. Cependant, il avait aussi achète une potion qui, au toucher de Vaneth, sembla extrêmement chère. Belenas lui dit de la boire. Vaneth avala le liquide dégoutant, et sentit soudain une vive douleur au niveau de son œil. Lentement, la douleur s’estompa, avant de s’effacer devant un visage ride. Vaneth avait retrouve la vue de son œil blesse lors de sa torture aux geôles. Il était toujours borgne, mais il pouvait enfin voir, et son ouïe, son sens du toucher et même son odorat étaient toujours développes. Apres cela, hors du fait qu’il put profiter de sa famille et des magnifiques visages qu’elle composait, il se révéla être bien plus fort au combat que précédemment.
Il profita.
Vint enfin le jour ou Belenas mourut. L’homme était déjà vieux, et beaucoup de ses fils devenus eux-mêmes des marchands de ville ou ambulants. Vaneth laissa le magasin a un cousin, et repartit dans son repaire, la ou il avait passe toute son enfance. Une vague de nostalgie le frappa. Ainsi, il redevint le voleur qu’il avait toujours été. Au bout de quelques jours, il réalisa a quel point il s’était améliore ; grâce aux entrainements des plus intenses qu’il avait subit par ses oncles, il était discret comme une ombre et aussi rapide qu’un rat d’égout. Tout comme son père avant lui, il devenait un des meilleurs voleurs de Belerim, mais aussi un des plus grands bandits. Un soir, il cambriola une maison, mais réalisa que c’était la chambre du capitaine de la milice que trop tard. Ce dernier encore fort pour son âge se battit contre Vaneth avec une telle détermination que ce dernier n’eut de choix que de le tuer ou de risquer sa propre vie. Apres cette nuit, la milice entière de Belerim le vit comme ennemi principal. Il réussit à se faire oublier après plusieurs semaines, mais cela le força a ne plus rien gagner pour se nourrir.
Enfin, cette nuit, affame comme un loup, il vit une jeune alchimiste aux riches vêtements se balader, véritablement en touriste en ces lieux. Sa faim le poussa a attaquer plutôt qu’a rester discret, et la fut son erreur. Il se précipita sur elle avant de comprendre qu’il avait commis une grossière erreur ; il n’avait pas d’arme !
Il frappa la jeune femme, et la blessa légèrement, mais sans grand succès. Quant à elle, elle lui jeta des poudres magiques à la figure, quelque chose que Vaneth n’avait jamais vu. Malgré ses talents en esquive, elle put le frapper fortement au visage. Vaneth n’étant en aucun point très résistant aux coups, s’effondra.
Il pouvait sentir ses bras maintenant. Grands dieux, la douleur !
‘’Ah…P**Ain !’’
Tout son corps se réveilla, encore engourdi par le coup. Il était reste surement une bonne heure inconscient. La pluie était fraiche, et calma le feu qui lui brulait le crane. Il finit enfin par se relever, titubant. Il se traina a son repaire, et s’effondra sur son lit de paille, et repensa a ses souvenirs.
‘’Aie !...oh…Ce n’est pas possible…de continuer comme ca..’’
Il attrapa sa dernière miche de pain rassie.
‘’Enfin, t’as assez vécu pour savoir que c’était une grosse erreur, non ? Bah, j’ai plus le choix, va falloir que je sorte chercher à manger.’’
Il eut soudain un élan de volonté :
‘’Ce sera la dernière fois que je me ferai battre comme ca. Je sais que je peux devenir un des meilleurs, et c’est ce que je serai. Je me suis promis d’être le plus fort voleur de Belerim, et c’est ce que…OUILLE !... je serai.’’
Sa tète encore lourde et son corps affaibli, il ferma les yeux.
Il s’endormit.
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