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Background du jeu.

Chapitre I : L'histoire
* Av. 0 - L'âge antédiluvien
* L'an 0 - Le Grand Fléau
* 0 à 277AF - L'errance
* 278 à 401AF - La sédentarisation
* 402 à 512AF - Les grandes guerres
* 513AF à nos jours - La Pax Universalis

Chapitre II : Les grandes cités
* Le royaume d'Anton
* Le royaume de Belerim
* La théocratie de Stella
* La république démocratique de Six-Fleurs



L'âge antédiluvien


Peu de choses sont encore connues de cet âge antique tant le Grand Fléau a été destructeur.
Nous pouvons déduire, de par les nombreux vestiges qui ont été retrouvés, que la civilisation d'avant le cataclysme possédait une technologie avancée, fonctionnant à base de magie, cette même magie qui est probablement la cause des bouleversements qu'a connu notre terre.
Nous sommes devenus des orphelins de cet âge reculé, nous n'avons préservé de leur grande sagesse que des débris dont on ne sait pour la plupart pas encore se servir, et encore moins réparer.
Et cette magie ... quelle était cette force inconnue ? Comment nos prédécesseurs avaient-ils pu l'aborder, la manipuler, au point de vivre dans le faste et finir dans la désolation.


Le Grand Fléau


La seule explication que nous ayons pu trouver à cette apocalypse est l'usage outrancier de magie, comme en témoignent les résurgences cycliques de phénomènes climatiques étranges tels que les vents mutagènes, capables d'insuffler maladies et malformations à tout être vivant pris dans son souffle glacial. Des aberrations sont nées de ces courants mystiques, les espèces les plus exposées se sont transformées, voire même animées, au point de les considérer comme des monstres sans une once d'humanité.
Le Grand Fléau a également agi sur la géographie du continent, dentelé les montagnes de pics acérés, créé un désert de cristaux salés en lieu et place d'une ancienne mer intérieure, ou encore réduit en cendres des forêts jadis verdoyantes sur lesquelles plus rien ne semble maintenant daigner pousser.
Le calendrier actuel est basé sur ce grand bouleversement, qui marque l'an 0 de notre ère.


L'errance


(0 - 277AF)

L'errance fut une longue période de misère après le Grand Fléau. Les hommes qui n'étaient pas maudits ou malades vivaient dans une tristesse infinie. Plus de patrie, plus de cités, il fallait tout reconstruire, à partir de rien. Tout avait été perdu.
La peur avait envahi des êtres jadis fiers d'une civilisation maintenant déchue. Il fallait faire face à la rudesse du climat, à la famine, aux recrudescences des maladies et des phénomènes nés du cataclysme.
La fuite aura longtemps été le but même de leur existence, puis, petit à petit, les hommes ont commencé à se regrouper, à former de petites communautés çà et là. Ils se sont organisés face aux attaques des aberrations, protégés contre les vents mutagènes, et ont redécouvert la joie de vivre.


La sédentarisation


(278 - 401AF)

C'est en l'an 278 Après Fléau que fut construite la capitale de l'ouest : Valoryn. La petite communauté menée par un rôdeur du nom de Jilat s'établit alors près de la mer sur une île avec une grande forêt. Les écrits relatent une végétation riche, une faune variée, et un climat doux. La saison froide y était agréable, et la saison sèche bercée par les vents. Jilat fit construire la cité à son image et la prospérité ne tarda pas à la gagner. Elle se développa de manière considérable en quelques temps, les gens y étaient heureux et vivaient des cueillettes, de la chasse ou de la pêche. Puis la notoriété de la ville naissante faisant son chemin, elle attira d'autres voyageurs en quête de stabilité. Non loin de la côte, les marchands du pays tout entier y vinrent bientôt par bateau.

L'an 278 marque donc le début de l'ère de la sédentarisation avec la fondation de Valoryn. D'autres communautés suivirent les pas de Jilat. Les hommes en avaient assez d'errer sans but et avaient enfin la volonté de reconstruire leurs civilisations déchues.


Les grandes guerres


(402 - 512AF)

La période des grandes guerres débuta avec la prise de Delgador par les rebelles menés par Uther. Des guerres avaient certes déjà existé avant cette ère, mais elles étaient jusque là stériles. La lignée d'Uther fut parmi la plus conquérante de tout Arkhan et traîne aujourd'hui encore cette forte réputation. Avec Uther II et Cedor Ier, ils annexèrent à eux trois les cités de Delgador, Belerim, Armundia, Yssandre, Burgos et Fizz pour fonder le Royaume de Belerim.
Si les batailles s'enchainaient à l'ouest du continent, heureusement des cités voyaient le jour par ailleurs. C'était le cas de la cité de Culae, fondée par Melros en 465 Après Fléau et qui sera plus tard le centre du Royaume d'Anton.
Le chapitre des grandes guerres se clôt en 512 Après Fléau avec la mort de Cedor Ier.


La Pax Universalis


(513AF à nos jours)

La Pax Universalis débuta à la mort de Cedor Ier. Avec lui s'éteignaient des années de guerre et de peur. Néanmoins, aujourd'hui encore certaines cités et dans la majorité des cas dans le Royaume de Belerim souffrent encore de la misère issues de ces conquêtes.
Cette période a surtout vu se sceller les amitiés entre les Royaumes d'Anton et de Belerim, lesquels organisent depuis maintenant vingt ans des joutes célèbres dans le monde entier. Elles ont lieu tous les deux ans, tantôt dans un royaume tantôt dans l'autre, et regroupent les meilleurs chevaliers de tout Arkhan. C'est l'occasion de grande festivités, la ville sélectionnée revêt alors ses plus belles décorations et s'apprête à recevoir la visite de curieux venant de chaque coin du monde.

L'an 940 a vu une épidémie de peste sans précédent suite à l'invasion d'aberrations de rats dans les cités. La saison maudite avait encore réservé son lot de surprises. Heureusement, la forte mobilisation des citoyens a largement contribué à repousser cette menace.

En 941, alors que le grand tournoi devait se dérouler à Belerim et opposer le prince Gaïus de Belerim au prince Alvin d'Anton dans une joute d'ouverture, le combat tourna mal et Gaïus usa de magie pour blesser grièvement son adversaire. Une guerre terrible s'ensuivit au sein même de la capitale Belerine. Des médiateurs du monde entier tentèrent de percer à jour les raisons d'un tel acte, et les enquêteur trouvèrent finalement des preuves à l'encontre du dénommé Calligus Roaney, l'un des conseillers du Roi. Ce dernier avait volontairement déclenché la guerre. Même si les raisons de son acte sont encore obscures, son jugement et sa condamnation à perpétuité dans les geôles ont permis la fin du conflit.
Le prince Gaïus, quant à lui, partit pour Anton afin de demeurer une année entière au chevet du prince Alvin et d'assurer la diplomatie entre les deux royaumes... diplomatie qui avait grandement été mise à mal.

En fin de saison maudite 941, des citrouilles étaient apparues sur Arkhan, sorties d'on ne sais où. Contrairement aux cucurbitacées rencontrées dans les champs, celles-ci étaient éveillées et plutôt hargneuses. Plusieurs jours ont été nécessaires aux scientifiques pour étudier les cris qu'elles semblaient émettre, et qui convergeaient vers une île encore inconnue, à l'ouest du continent Qerb. C'est sur cette dernière, au creux d'un volcan, qu'a été découvert leur maître, une citrouille géante avec des ailes de chauve-souris dénommée Jack-o'. Grâce à une poignée de héros, dont la plupart étaient issus de la Garde Franche, la créature mourut, et disparut avec ses congénères dans une faille mystérieuse vers un autre monde. L'invasion des citrouilles était endiguée.

Un an après le procès de Belerim, au cours de l'année 942, le Prince Gaïus organisait en collaboration avec l'archéologue Eli Drago une expédition sur les ruines du désert. Les jurés avaient demandé cette enquête afin d'en savoir plus sur l'origine des artefacts qui causèrent une guerre entre les deux plus gros royaumes d'Arkhan. C'est donc avec l'autorisation Stellesi que la délégation put se rendre sur place, et que des explorateurs venus de tout le continent purent se mêler au convoi. Sur place, si un pacte de non agression fut signé entre tous les partis et qu'aucun acte d'agression ne fut signalé, l'expédition aura tout de même subi de nombreuses pertes, en partie dues aux nombreux pièges et aux monstrueux gardiens des ruines. Si quelques artefacts furent trouvés sur place, la découverte la plus importante fut sans aucun conteste celle d'un Ancien, prisonnier des ruines depuis plus de mille ans. Ce dernier ne vécut pas longtemps après sa libération, vieillissant à vue d'œil devant ses descendants. Mais il livra quelques secrets sur le monde tel qu'il était avant le Grand Fléau... un témoignage jugé inestimable par l'ensemble de la communauté des érudits.






Le royaume d'Anton


* les habitants d'Anton sont nommés les Antoniens

L'histoire :
La ville a été fondée durant les grandes guerres, en 465AF, par Melros, l'ancêtre d'Anton. Il dirigeait une importante caravane qui voyageait de village en village pour agrémenter les gens d'étoffes et pour transmettre le courrier au besoin. Les vieux écrits dans la bibliothèque de la cité racontent qu'il est tombé amoureux du paysage qui s'offrait à ses yeux, subjugué par les reflets d'écume et le sable fin. La communauté s'est alors installée sur son ordre à quelques lieues de la mer au sud-ouest d'Arkhan, non loin d'une grande forêt dense et à distance raisonnable d'une chaîne montagneuse dont le royaume tire maintenant ses principales ressources.
Le fils de Melros prit sa succession à la tête de la communauté, et ainsi de suite de manière héréditaire jusqu'à nos jours. Ce n'est qu'à l'arrivée de Remus que la cité a commencé à prendre de l'ampleur, mais c'est son fils Anton qui parvint à en faire le centre du Royaume, si bien que la ville qui s'appelait anciennement Culae prit le nom de son chef, celui que tout le monde connaît aujourd'hui.

Le Royaume :
Le Royaume d'Anton, s'étendant au sud-ouest d'Arkhan, n'est pas le plus important mais il étend son emprise de plus en plus loin grâce à une habileté commerciale et diplomatique remarquablement bien huilée. Hormis la cité d'Anton proprement dite, il n'y a pas de très grandes villes sous l'égide du Roi, mais de nombreux villages agréablement desservis par des routes entretenues. Une île à l'ouest abrite la seconde cité du Royaume : Valoryn, appréciée pour son climat doux et ses paysages agréables.

La cité d'Anton:
* les habitants d'Anton sont nommés les Antoniens
La cité d'Anton dispose de tout confort, elle abrite le palais du Roi en son sein et est très bien entretenue. Si l'on peut croiser des gens pauvres parmi les citoyens, ils ne semblent pas pour autant loqueteux, ils sont simplement moins aisés mais ne sont pas mis à l'écart pour autant par les autorités compétentes de la ville. Les gens ne semblent pas donner plus de considération à la distinction des classes sociales, ils sont tous les sujets d'Anton !

La cité de Valoryn :
* les habitants de Valoryn sont nommés les Valorois
Construite par Jilat en 278AF sur une île, elle est encore aujourd'hui l'une des plus grandes et des plus belles cités du Royaume.

Politique :
Le Royaume est dirigé par le Roi Anton bien entendu, mais aussi par ses conseillers. Ils se réunissent deux fois par saison, le 1er et le 30ème jour, pour statuer des décisions importantes à prendre, des relations diplomatiques, de l'essor du commerce, de la gestion de la cité et des villages voisins, de la population... On nomme cette réunion le "Conseil des Douze".
Le Roi Anton organise des doléances chaque jour de la semaine. Lorsqu'il ne s'en charge pas personnellement, il laisse le soin à l'un de ses conseillers de s'en occuper, mais il essaie de ne manquer son rendez-vous qu'en de rares occasions car il considère que le peuple est en droit de pouvoir poser ses requêtes au responsable de la cité lui-même. Le Roi est aimé par ses sujets et ce, depuis le jour même de son arrivée sur le trône pour succéder à son défunt père. En effet, il a de suite mis la plèbe en confiance en abolissant l'un des impôts qui pesait le plus lourdement dans les finances des gens de basse extraction : la réquisition des céréales et du raisin des paysans.
Pour compenser cette recette en moins, il a instauré une politique d'ouverture vers les cités voisines et un développement du commerce, tout d'abord en interne, en améliorant les routes entres les lieux habités, mais aussi vers les royaumes voisins à qui il pouvait fournir les denrées riches de la région.
Anton est respecté par le peuple mais il n'en reste pas moins un Roi et un fin tacticien. Il a su satisfaire ses sujets et répondre à leurs attentes : il sait qu'il pourra compter sur eux et sur le fort sentiment patriotique qu'il a développé depuis son accession au trône, en cas de guerre ou d'incident avec un Royaume voisin. Sans porter son orientation politique vers un développement de son armée, il continue d'appliquer les prérogatives mises en place par son père (certains racontent qu'il aurait lui-même soufflé à Remus l'idée de plusieurs d'entre elles), et en particulier une éducation des jeunes gens au maniement des armes, considérant qu'ils sauraient s'en servir au moment opportun, sans craindre pour autant une révolte.
D'après ce qui se dit, Anton est un Roi sage, il n'aurait pas l'ambition d'entrer en conflit avec les Royaumes voisins, bien qu'il ait pour but d'étendre le sien par le biais du commerce.

Les grands noms :
Jilat (222 - 316AF) : Fondateur de la cité de Valoryn, sur l'île à l'ouest de la cité d'Anton.
Melros (424 - 532AF) : Le premier Roi de la capitale de l'est, fondateur de la cité de Culae, non loin de la cité de Valoryn.
Remus (826 - 942AF) : Père d'Anton. C'est à lui que la cité doit son essor. Il cède sa place à Anton avant sa mort, en 930AF, à cause d'une grave maladie.
Anton (858AF) : Actuel Roi, il a considérablement développé le commerce et à fondé le Royaume d'Anton. Sa cité à maintenant pris son nom.
Mina (849AF) : La Reine Mina épouse Anton alors qu'il était encore Prince, en 900AF.
Alvin (904AF) : Le jeune prince est né de l'union entre la Reine Mina et le Roi Anton. Il porte au visage la marque de son duel avec le Prince Gaïus de Belerim lors des grandes joutes 941AF.






Le royaume de Belerim


* les habitants de Belerim sont nommés les Belerins

L'histoire :
Au départ, il y avait une petite communauté prospère dans une vallée, aux abords des montagnes. Les villageois y travaillaient le fer qu'ils extrayaient d'une mine particulièrement riche en minerai. Le chef de ce village se nommait alors Uther et il ruminait sa vengeance patiemment : il savait que le temps viendrait où il tuerait le seigneur de Delgador qui lui avait pris sa fiancé et l'avait exilé ici pour y travailler dans les mines. Il pensait s'être débarrassé de lui en l'envoyant au loin et en lui faisant perdre ses titres de noblesse, mais la rancœur d'Uther était sans fin. Au bout de quelques années, il devint logiquement le chef du village minier, lui qui avait un don pour le commerce et de la diplomatie. Il sut développer considérablement la forge et vendre les confections à prix fort. Il privilégiait la qualité pour obtenir une renommée qui ferait vendre dans le royaume tout entier, si bien que le village se faisait de plus en plus riche et se développait de belle manière : une expansion admirable et une évolution rapide.
Mais Brutus, le seigneur de Delgador, entendit les rumeurs à ce sujet et décida d'augmenter considérablement les impôts de l'exploitation. Les gens avaient l'impression d'être délaissés, abusés. Mais Uther avait plus d'un tour dans sa besace, il était malin, et sa haine était toujours intarissable. Il fomenta une rébellion : si le seigneur voulait les contrôler, ce n'était pas en les usurpant et en les taxant plus lourdement. Uther était parvenu à fédérer autour de lui, et il avait des armes à profusion.
De son côté, Brutus continua de faire la guerre, ses armes venant à s'user, mais les mines semblaient étrangement livrer moins de minerai qu'à l'accoutumée et les commandes étaient affreusement longues à arriver.
Pendant ce temps, Uther convainquait les villages voisins de se lever contre la cité, leur promettant une plus grande liberté lorsqu'ils auraient évincé le seigneur de Delgador. Et arriva ce qui devait alors arriver : Uther et son armée de villageois surarmés s'infiltrèrent dans la cité, prétextant un important arrivage d'armes. Ils envahirent le château et occirent tous les soldats présents. Une fois les défenses de la ville réduites à néant, Uther fit exécuter Brutus sur la place publique. Ce jour-là signa son accession au trône. Sa politique fut tout autant décriée que celle de son prédécesseur contre laquelle il se révoltait. Mais il est parfois bien difficile de résister au pouvoir lorsque celui-ci vous tend la main !

Lorsque Uther II, fils d'Uther, parvint à envahir la cité de Belerim bien des années plus tard, il décida de quitter Delgador pour s'installer dans la ville nouvellement conquise. Il fallait bien avouer qu'elle avait un certain charme, fièrement dressée au milieu d'une forêt d'arbres nobles et magnifiques. Uther II était quelqu'un d'ambitieux, aussi avait-il décrété que Belerim serait le centre de son futur Royaume, la tête de la pieuvre aux six tentacules.
Uther II fut un grand conquérant, après Belerim, d'autres cités tombèrent et agrandirent son Royaume : Armundia tout d'abord au nord-est, puis Yssandre au nord-ouest, sur le bord de l'océan. L'accès à la façade maritime était un bien précieux et il le savait. Il passa donc le reste de son règne à consolider son Royaume, désormais fort de quatre cités et d'un village minier qui lui fournissait ses ressources en fer à volonté.

Vint alors le règne de Cedor Ier, fils d'Uther II le conquérant. Avec lui, le Royaume de Belerim changea ! Certes, son expansion n'était pas remise en cause - il coulait toujours dans ses veines le sang de ses aïeux - mais sa conception de la stratégie lui fit prendre une autre dimension. Contrairement à ses prédécesseurs qui privilégiaient la force brute, lui préférait les tactiques de bataille, les sièges, les contournements, les prises en tenaille, les attaques croisées...
Il s'en prit tout d'abord à la cité de Burdos, l'assaillant à la fois par la mer, à l'aide des navires de guerre dont il avait pu acquérir la maîtrise depuis peu, et par la terre, avec une armée de soldats suréquipés, à couvert de la forêt.
Puis ce fut le tour de la cité de Fizz, victime d'une attaque croisée depuis le nord (Armundia) et l'ouest (Belerim).
Ce fut la dernière ville à tomber, après une bataille difficile, du fait de sa position au sommet d'une colline.
Un Royaume était né, Belerim en était le centre !

La période des grandes guerres dura plus de cent ans. S'ensuivit une ère de transition, durant laquelle les Rois suivants s'attelèrent à restaurer les cités précédemment annexées. Les dégâts avaient été la plupart du temps considérables et les réparations n'avaient été faites qu'à l'emporte pièce car il fallait préparer au plus vite la prochaine invasion. Le temps de rebâtir fut long et laborieux, des murailles titanesques furent mises en place pour protéger des villes désormais fortifiées comme jamais. D'un aspect extérieur, elles ressemblaient plus à des forts militaires qu'à des cités, et à l'intérieur on retrouvait encore un grand nombre de baraquements pour les soldats, toujours aussi nombreux.
Ce n'est que bien des années plus tard, sous l'égide de Thomberry II, que fut annexée la dernière cité : Remola. On dit que le siège de la ville dura cent jours et que le seigneur de la ville mourut empoisonné en buvant l'eau du puits. Thomberry II avait-il dans ses troupes un expert en poisons qui avait pollué l'eau de la source jusqu'au puits de la cité ? Le Roi était-il mort d'une intoxication alimentaire, faute d'avoir suffisamment de ressources à cause du siège ? Nul ne le sait !


Le Royaume :
Le Royaume de Belerim s'étend sur les terres du nord-ouest d'Arkhan. Belerim en est la cité principale. Elle se situe au centre des sept autres villes majeures d'un Royaume très étendu, du fait de l'éloignement des cités entre elles. S'il est le plus vaste Royaume de tout Arkhan, il est aussi le fruit de nombreuses guerres de pouvoir et de domination.
C'est l'actuel Roi de Belerim qui règne sur ce qui s'appelle maintenant "la Confédération", un ensemble de sept villes dont certaines sont encore marquées par les affres de la guerre.
Depuis la mort de la Reine Chana, le Royaume semble tourner au ralenti.

La cité de Belerim :
* les habitants de Belerim sont nommés les Belerins
La cité centrale du Royaume est positionnée au centre d'une belle forêt d'arbres nobles. Certains d'entre eux peuvent encore témoigner des coups d'estoc plantés durant la prise de la ville, mais les blessures se sont peu à peu refermées, avec le temps, et les bois sont devenus un coin paisible et agréable. Les chemins qui partent de la cité, bien entretenus sur quelques lieues pour marquer les directions des autres villes du Royaume, ont été ensuite laissés à l'abandon, à l'image du reste.
Si l'enveloppe extérieure fait noble, à l'intérieur on distingue vraiment deux quartiers radicalement différents : le quartier riche avec ses belles maisons et ses routes pavées, où les gens aisés vivent dans l'opulence, et les bas-fonds, de véritables coupe-gorges où vivent les gueux et les gens de basse extraction, des « sans-le-sou »... des prostituées.
Le château qui abrite la famille royale se situe bien entendu dans la "ville haute", avec sa cour et la bourgeoisie. On y trouve aussi l'unique aéroport du Royaume.

La cité de Delgador :
* les habitants de Delgador sont nommés les Delgadoriens
La première cité conquise par la dynastie d'Uther, qui s'y installa à la place de l'ancien seigneur des lieux : Brutus. C'est la cité du sud qui après Belerim est la mieux entretenue du Royaume. Bien entendu, la distinction des classes sociales est toujours présente, mais moins marquée que dans les autres villes. Le château n'abrite plus le Roi depuis le départ d'Uther II vers Belerim, mais il sert de cantonnement aux soldats et de logis au représentant chargé de gérer la communauté, sous les ordres directs de Trex Ier.

La cité d'Armundia :
* les habitants d'Armundia sont nommés les Armundiens
Armundia est la cité de l'est et la deuxième conquête d'Uther II. C'est la plus petite de toutes et certainement l'une des plus reculées à l'intérieur des terres. Les habitants sont un peu absents des débats politiques. Les riches veillent à ne pas trop montrer qu'ils le sont, les pauvres ne sont pas dans une misère accablante non plus. Armundia est une cité plutôt calme en somme. Sans être marquée par les batailles des précédents siècles et entièrement reconstruite, le Roi y maintient tout de même bon nombre de soldats, toujours pour se prémunir contre une éventuelle invasion.

La cité d'Yssandre :
* les habitants d'Yssandre sont nommés les Yssandrais
Yssandre est une cité portuaire particulièrement riche et commerçante. Des navires affluent de toute part pour apporter leurs marchandises et la population vit principalement de ces échanges. Même le plus misérable des vauriens, s'il est assez intelligent dans ses affaires, peut gagner suffisamment d'argent pour se sortir de la pauvreté. Même si la sécurité de la ville est assurée par d'impressionnantes murailles bardées de canons, des vaisseaux de guerre magnifiques et d'importantes garnisons de soldats, il n'est pas rare que les voleurs commettent de nombreux vols à la tire, profitant d'une surpopulation évidente.

La cité de Burdos :
* les habitants de Burdos sont nommés les Burdelais
Tout comme Yssandre, Burdos est une cité portuaire. Certes, quelques navires y accostent également pour faire des transactions, mais elle demeure plus petite et son commerce est nettement moins développé. Son aspect est beaucoup moins vivant, une austérité marquée par un grand nombre de fortifications. La misère est omniprésente et contraste avec l'implacabilité des soldats.

La cité de Fizz :
* les habitants de Fizz sont nommés les Fizziens
La cité de Fizz, bien qu'annexée au Royaume, sous le règne de Cedor Ier, il y a plus de 400 ans, est encore profondément marquée par la guerre. Le château est lui-même en partie démoli, contrastant avec l'autre partie qui a été restaurée. On dénote de nombreuses ruines dans la ville, en particulier dans les bas-fonds où vit une population miséreuse.

La cité de Remola :
* les habitants de Remola sont nommés les Remolais
La dernière cité à avoir été annexée est encore partiellement en ruine mais, après avoir été longtemps négligée, un grand nombre de bâtisseurs sont sur place pour lui redonner un peu d'éclat. La misère se lit sur les visages : jamais une ville ne pourra paraître plus inhospitalière ! Seul le palais a été refait intégralement pour y loger le représentant du pouvoir sur place et semble se dresser au milieu des bas-fonds.

Le village minier de Hélambre :
* les habitants de Hélambre sont nommés les Hélambrais
Point d'origine de toute l'Histoire, puisque c'est d'ici qu'est partie la rébellion fomentée par Uther contre Brutus, alors seigneur de Delgador.
C'est une communauté minière à flanc de montagne qui extrait beaucoup de minerai de fer. On y trouve bien entendu des forgerons et armuriers, car c'est là le métier de base du village. Sa superficie est assez étendu par rapport à celle des autres villages.

Politique :
Le Roi Trex Ier consacre un budget considérable à l'entretien de ses armées et perpétue la politique générale de ses ancêtres : à peine une nouvelle cité est-elle conquise et annexée que le roi y cantonne des factions entières de soldats, pour la protéger et en faire une nouvelle base avancée. Les membres en mission ont également la charge de la reconstruction de la cité, à l'image du Royaume, bien entendu. Toutes les anciennes traditions sont balayées, détruites, et les nouvelles icônes de Belerim prennent leur place. La population n'a alors que deux choix : la conversion et l'abandon de ses convictions, ou la mort. Parmi les survivants, les mâles en âge de combattre sont initiés aux armes et enrôlés de force. Les femmes sont la plupart du temps considérées comme des trainées, le Roi préférant fermer les yeux : il sait que leurs rejetons intègreront tôt ou tard ses armées.
Le temps passant, les cités reprennent un peu de leur éclat, même si les travaux initiés font plus penser à un fort qu'à une vraie ville. La vie reprend peu à peu son cours, mais les gens du peuple sont délaissés et les classes sociales dans les cités sont particulièrement marquées. D'un côté il y a les riches, vivant dans le faste et la luxure, et de l'autre les pauvres, pataugeant dans la boue. La seule façon de s'en sortir est bien évidemment de rentrer dans l'armée, car la solde permet à la fois de se nourrir correctement et de vivre décemment.

Les grands noms :
Brutus (342 - 402AF) : Ancien seigneur de la cité de Delgador, avant qu'Uther ne le détrône et le fasse exécuter.
Uther (346 - 438AF) Ancien seigneur de Delgador, il détrôna Brutus par vengeance, en organisant une rébellion.
Uther II le conquérant (396 - 498AF) Ancien Roi de Belerim et fils d'Uther. Il annexa les cités de Belerim, d'Armundia et d'Yssandre au Royaume. C'est sous son règne que Belerim devint la cité du Roi.
Cedor Ier le stratège (448 - 512AF) : Ancien Roi de Belerim et fils d'Uther II, il annexa les cités de Burgos et de Fizz au Royaume en seulement quatorze ans de règne. Il mourut jeune mais ses stratégies resteront encore longtemps ancrées dans l'histoire.
Thomberry II (588 - 684AF) : Ancien Roi de Belerim, il annexa la cité de Remola au Royaume.
Cedor III (790 - 920AF) : Père de Trex Ier, il vécut vieux et ne laissa que très tardivement la couronne à son fils.
Trex Ier (846AF) : Actuel Roi de Belerim. Il dirige la Confédération. Il est plutôt taciturne depuis la mort de sa femme.
Chana (861 - 931AF) : La Reine de Belerim est morte depuis plusieurs années. Sa disparition aussi soudaine que mystérieuse n'a jamais été élucidée.
Gaïus (891AF) : Le prince de Belerim, né de l'union entre Trex Ier et de la Reine Chana, est en âge d'avoir un enfant mais n'a pas encore trouvé sa promise.
Bren (889AF) : Sœur aînée de Gaïus, Bren n'a jamais eu la faveur de son père. Elle est devenue une femme à la fois magnifique et ténébreuse, certains prétendent que son charme est un danger, non une bénédiction.






La théocratie de Stella


* les habitants de Stella sont nommés les Stellesi

L'histoire :
L’histoire de la cité remonte à la chute de la météorite en l’an 600 Après Fléau. Cette dernière a percuté la surface violemment et a causé, en plus d’un énorme cratère, un court dérèglement climatique dans la région. La plupart des plantes a été carbonisée ainsi que toute forme de vie animale. Aujourd’hui encore, la séparation en deux de la grande forêt, une partie étant à l'est et l'autre à l'ouest, marque encore l'emplacement de l'ancien cratère. Les animaux, quant à eux, sont revenus peupler les environs depuis longtemps. Les hommes aussi ont su exploiter ce phénomène :

Quelques années après La Chute, ils ont commencé à revenir sur les lieux. Ils ont planté des champs dans une terre fertile, et construit leurs bâtiments avec les matériaux récupérés sur la météorite. C’est d’ailleurs la seule ville d’Arkhan dont les pierres émettent une faible luminosité, ce qui donne un certain charme à la cité et lui permet d’avoir un éclairage naturel à la nuit tombée.
Bien vite, des chercheurs se sont penchés sur l’étude de la météorite. Ils l’ont analysée dans les moindres détails. Certains se sont également spécialisés dans l’étude des étoiles afin de comprendre. Et c’est aussi la raison pour laquelle la ville est ainsi faite aujourd’hui, basée sur l’étude des astres, sur les constellations. Elle regroupe une population nombreuse d’érudits, d’astrologues, mais aussi de croyants. Contrairement à la plupart des peuples d’Arkhan qui vénèrent plusieurs entités distinctes, eux se sont tournés vers les constellations et leurs gardiens.
Les remparts de Stella ont rapidement pris la forme étoilée, et neuf temples furent construits, un pour chaque constellation dominante de l’astrologie Arkhanaise, que tout le monde peut contempler dans le ciel au fil des saisons.

Jeune cité créée à partir de rien, Stella a réussi à asseoir sa présence dans la région. Très tôt, le comté d'Hagaux a vu d’un mauvais œil l'influence grandissante de Stella et a tenté par 3 fois de l'annexer. En l'an 728, un détachement de l'armée Hagalienne s'est approché de la cité mais ayant sous-estimé leur proie, la centaine de soldats fut repoussée. En 730, ayant mal digéré cette défaite, Hagaux renvoya un contingent plus important qui, après 15 jours de siège, ne fut pas loin de parvenir à faire tomber Stella. Un soulèvement dans la cité de Hagaux et la mort tragique de certaines de ses personnalités obligèrent finalement l'armée à abandonner sa position dominante et à se replier au moment critique. Suite à ces évènements, les temples de Bast et de Neuf Queues acquirent un statut spécial et abandonnèrent une partie de leurs anciennes charges à d'autres temples pour se consacrer à des activités plus souterraines. Le dernier assaut de Hagaux eut lieu en 854 mais cette fois, Stella n'était plus un bourg comme auparavant, et les efforts conjugués des serviteurs des astres permirent une victoire majeure. Fortes de l'étude de la cartographie de l'Hippogriffe, des renseignements des agents de Bast et des éclaireurs du Cerbère, les armées de Fenrir prirent un net avantage sur le champ de bataille. Depuis cette guerre, les relations avec le comté d’Hagaux se sont nettement améliorées au fil du temps, principalement grâce aux changements de dirigeants du Comté et à la montée en puissance du royaume d'Anton plus à l'est.
Les relations avec le sud-est ont été beaucoup plus calmes, la cité de Soumais étant majoritairement peuplée de paisibles pêcheurs. Quelques marchands voyageant entre Soumais et Stella colportent à l’occasion des nouvelles et autres rumeurs du sud contre quelques chopes de la fameuse bière locale. Depuis une dizaine d'années, les contacts avec le Royaume d'Anton se font plus fréquents. Plusieurs mois de négociations entre le Conseil des 9 et les représentants du royaume ont été nécessaires pour établir les premiers accords financiers. Ils se sont rapidement concrétisés avec la création d'un aéroport qui rapprocha subitement Stella du royaume d'Anton et de la cité-état de Six Fleurs.

La cité de Stella :
* les habitants de Stella sont nommés les Stellesi
Elle a été construite sous la forme d’une étoile à six branches pour symboliser son rapport permanent avec les astres. Neuf temples sont disséminés dans la ville, un par branche et trois supplémentaires, alignés sur la ligne centrale de la cité. Chacun est voué à une constellation différente. Chacun a sa fonction dans la cité et s’attèle à des fonctions différentes.
Côté population, l’économie n’étant pas particulièrement développée, il n’y a pas à proprement parler de quartier riche ou pauvre. Certaines personnes le sont, mais la ville est avant tout une communauté, construite sur un système égalitaire.
En ce sens, la cité est plutôt calme et à l’abri des larcins. Bien qu’ils puissent exister, ils sont sévèrement punis par la milice locale : des moines armés de longs bâtons.

Les différents temples :
Le responsable d’un temple est appelé « élu des astres ». Nul ne sait vraiment comment il est sélectionné parmi ses disciples, mais il apparaît toujours comme le maître désigné. Lorsque le précédent vient à mourir, les membres du temple attendent le suivant jusqu’à ce que « les signes » apparaissent.
Chaque temple s'occupe de fonctions différentes et a une hiérarchie et des croyances qui lui sont propres.
Voici la liste des différents temples de Stella, par ordre de gouvernance :
- Hippogriffe - période du temple : du 1er jour au 20ème jour de la saison sèche
- Sphinx - période du temple : du 21ème jour au 40ème jour de la saison sèche
- Fenrir - du 41ème jour au 60ème jour de la saison sèche
- Unisus - du 1er jour au 20ème jour de la saison des pluies
- Bast - du 21ème jour au 40ème jour de la saison des pluies
- Basilic - du 41ème jour au 60ème jour de la saison des pluies
- Neuf Queues - du 1er jour au 20ème jour de la saison maudite
- Cerbère - du 21ème jour au 40ème jour de la saison maudite
- Cocatrice - du 41ème jour au 60ème jour de la saison maudite

Politique interne :
Les temples occupent tous des fonctions différentes au sein de la cité. Lorsque vient la période où la constellation liée au temple brille dans le ciel étoilé, il se pare de décorations somptueuses, si bien qu’il domine la cité. Une fois cette période terminée, les décorations sont retirées, et c’est au tour du temple suivant de reprendre le flambeau, ce qui est toujours l’occasion d’une procession et d’une grande fête.
Lorsqu’il s’agit d’un changement de saison, les fêtes sont encore plus majestueuses pour bien marquer le passage. La plus grande d'entre elles étant bien entendu celle de la nouvelle année, annonçant la fin de la saison maudite. Pour la saison humide c'est les récoltes que l'on fête dans une abondance de couleurs et de saveurs. La cité se drape d'un voile sombre de tristesse lors de l'arrivée de la lune mauve et de sa fête des morts.

La ville est dirigée par le Conseil des 9, c’est à dire les neuf responsables des temples. Ils se réunissent régulièrement pour prendre les décisions importantes. Chaque élu des astres compte pour une voix, deux durant sa saison d'influence, à l'exception de l'élu du temple dominant de la période qui en compte trois. Ensemble ils décident des grandes orientations de Stella.

Bien que la religion dominante de Stella soit le culte des astres, les autres religions, ainsi que l'athéisme, sont tolérées. Toutefois certaines fonctions des neuf temples sont réservées à leur culte uniquement.
En revanche la milice voit d'un très mauvais œil les conflits religieux au sein de la cité et il leur est parfois nécessaire de faire passer une ou plusieurs nuits dans les geôles aux perturbateurs pour qu'ils se fassent comprendre.
La milice veille également sur tous les interdits de la cité : les vols et autres rapines, les agressions, les meurtres, les émeutes et les fraudes.

Diverses taxes permettent à Stella de subvenir à ses besoins et au fonctionnement de ses temples. La dîme s'élevant à un vingtième de part des récoltes, des troupeaux ou des revenus du travail sert aux festivités et à commercer avec les autres nations. L'impôt foncier calculé sur la surface au sol du rez-de chaussée se paye une fois par an. Une taxe de séjour pour ceux dormant dans les auberges est également incluse dans le prix de la nuit. Une licence est nécessaire pour pouvoir exercer un commerce, elle se renouvelle chaque année. Les places de marché, quant à elles, sont louées pour une saison.

Relations extérieures :
C’est grâce aux études poussées sur la météorite et l’étude des étoiles que nous connaissons aujourd’hui l’astrologie et que les constellations ont un nom. En ce sens, Stella est reconnue par les autres cités du continent.
Mais sa renommée ne fait pas d’elle une ville majeure pour autant, surtout si on la compare aux deux puissants royaumes à l’ouest.
Cependant, Stella a su développer des relations amicales et commerciales avec le Royaume d’Anton, lequel s’est très largement étendu sur ce secteur d’activité.
La cité éprouve en revanche bien plus de difficultés à communiquer avec le Royaume, plus lointain, de Belerim. Peut-être est-ce dû à leur divergence d’opinion et à l’histoire guerrière de cette civilisation.
La république démocratique de Six-fleurs est éloignée au nord du continent. Il n’y a pas encore vraiment de lien qui se soit développé avec eux, hormis la liaison aéroportée ouverte récemment, grâce à l’appui financier du roi Anton.

Économie :

Créée il y a environ 300 ans, Stella s’est étendue rapidement à partir du cratère formé par la chute de l'astre céleste. Son économie n’a cependant pas évolué aussi vite que sa démographie. Les principales ressources naturelles de la Cité-État sont l'agriculture et les ressources minières très proches. Imprégnés par la richesse minérale de la météorite, les abords de la ville sont devenus particulièrement fertiles, favorisant la culture des légumes et des céréales. Des métaux rares, du charbon dû à la combustion des forêts et une grande quantité de fer météorique sont extraits des sols de la région. L'élevage, de chevaux entre autres, est bien développé malgré un départ tardif il y a environ 150 ans. Toute cette production est ensuite exploitée en ville par les tanneurs, les forgerons, les tisserands, les cuisiniers, les brasseurs...
Depuis l'ouverture d'accords commerciaux avec Anton, quelques marchands Antoniens se sont installés à Stella et des boutiques d’artisans spécialisés dans la confection de produits plus luxueux (drap, orfèvrerie, bijoux, objets précieux) ont ouvert.

Accords commerciaux avec Anton :
- Création d'une ligne aéroportée principalement financée par Anton.
- Installation dans Stella de manufacturiers de produits de luxe en provenance d'Anton.
- Échanges de ressources plus à l'avantage de Stella.


Le Conseil des Neuf :
Fredrik (898AF) : Élu du Temple de l’Hippogriffe, le Gardien du ciel organise la cartographie des terres d’Arkhan. Le Temple de l'Hippogriffe est situé au Nord-Ouest de Stella.
Al Kabyihr (n°264) (902AF) : Ce n'est que deux ans après la mort du précédent Gardien du savoir qu'Al Kabyihr a été remarqué, présentant la "malédiction" des Élus des astres. Depuis ce jour de la saison des pluies 942AF, il a donc pris ses fonctions au Temple du Sphinx. Le Temple du Sphinx est situé au Sud-Est de Stella.
Syrus Raknaryne (894AF) : Élu du Temple de Fenrir, le Gardien de l'intégrité est en charge de la défense de la ville de Stella. Le Temple de Fenrir est situé au Sud-Ouest de Stella.
Roderik (897AF) : Élu du Temple de l’Unisus, le Gardien de la nature veille sur l’équilibre du règne animal et végétal face aux aberrations et autres agressions mutagènes. Le Temple de l'Unisus est situé au Nord-Est de Stella.
Ayato sanada (896AF) : Élu du Temple de Bast, le Gardien des secrets dirige les services d’espionnage/contre-espionnage de Stella. Le Temple de Bast est situé au Sud de Stella.
Myst (863AF) : Élu du Temple du Basilic, le Gardien de la vie est enveloppé d’un mystère comparable aux origines des maladies qu’il combat. Le Temple du Basilic est situé au Centre-Est de Stella.
Otto (901AF) : Élu du Temple de Neuf queues, le Gardien du Talion applique les sentences punitives décidées par les Conseil. Le Temple de 9 Queues est situé au Nord de Stella.
Kain (869 AF) : Le Gardien des âmes cherche les âmes évadées pour les ramener vers la cité que ses miliciens protègent. Le Temple du Cerbère, situé au Centre de Stella, au creux du cratère, n'a pas encore trouvé son nouveau maître. Kain occupe le poste en l'attendant.
Marcus Oreta (856AF) : Élu du Temple de Cocatrice, le Gardien des deniers, censé s’occuper de l’essor économique de la cité, il a sombré dans la décadence. Le Temple de Cocatrice est situé au Centre-Ouest de Stella.

Les personnages importants :
Aristote le Sage (799 - 940AF) : Ancien élu du Temple du Sphinx, le Gardien du savoir est mort des suites de la peste alors qu'il était déjà affaibli par le poids de la vieillesse.
Fankia (? - 941 AF) : Ancien élu du Temple du Cerbère. Personne ne connaissait son âge réel lorsqu'il a été assassiné en fin d'année 941.






La république démocratique de Six-Fleurs


* les habitants de Six-Fleurs sont nommés les Floraliens

L'histoire :
Six-Fleurs est une ville plutôt ancienne, fondée au tout début de l'ère de la sédentarisation. Mais les dates restent floues car les archives de la cité étaient vraiment le cadet des soucis des habitants. C'est à partir du moment où la république démocratique fut fondée que les gens ont commencé à consigner les événements importants, soit en l'an 452 AF.
C'est Hyldrès qui ordonna la république et prépara tous les textes initiaux, qui furent allègrement aménagés au fil des gouvernements. Depuis lors les doyens - puisque c'est le terme qui fut employé pour définir les gérants de la cité - se succédèrent tous les quatorze ans. Du moins il y avait une élection, car il est arrivé maintes fois que des doyens briguent d'autres mandats.
L'actuel doyen de Six-Fleurs est d'ailleurs un certain Katastrophès, nom qui colle bien au personnage à en croire ses détracteurs.

La cité de Six-Fleurs :
* les habitants de Six-Fleurs sont nommés les Floraliens
Au pied des montagnes, au bord d'un lac, et dans un endroit relativement boisé, la cité état de Six-Fleurs a tout pour être un endroit agréable et qui ne manque de rien.
Lorsque l'on pénètre pour la première fois dans Six-fleurs, on est immédiatement frappé par sa verdoyance et sa propreté. Lorsque la floraison reprend ses droits à la fin de la saison maudite, la cité arbore alors une myriade de couleurs et émerveille par la grande variété de ses plantes. Les habitants jouent eux aussi le jeu et organisent chaque année le concours de la maison la plus fleurie et la mieux décorée, ce qui embellit d'autant plus l'éclat de la ville.
Six-Fleurs est donc une ville où il fait bon vivre et où les citoyens prennent le temps et profitent du moment présent.

Politique interne :
Le doyen de la cité est élu par ses citoyens, après une courte campagne électorale où chacun des prétendants au titre livre ses ambitions. Il règne ensuite sur la ville et impose ses choix, qui sont toujours indiscutables, puisqu'il a été élu par la majorité des votants, mais toujours discutés, parce que personne n'est jamais content. D'ailleurs, il n'est pas rare de croiser une manifestation déambulant dans les rues sous les yeux attentifs de la milice.
Pour quelle raison me direz-vous ? Tout simplement car tout le monde ne peut pas voter : sont exclus les pauvres, les hommes de foi, les artistes et les étrangers. Seuls les citoyens ayant une certaine richesse ont le droit de donner leur avis, dans un scrutin à bulletin secret.

Relations extérieures :
Les politiciens de Six-Fleurs sont plus souvent en train de s'occuper des affaires de leur cité, ou de tenter de contrecarrer les plans du gouvernement en place selon, plutôt que de s'affairer aux relations avec le monde extérieur.
Il est vrai que les Royaumes d'Anton ou de Belerim sont bien distants. Et puis la cité se débrouille très bien toute seule, elle n'a pas vraiment besoin de l'appui d'étrangers, et surtout : qui aurait envie que d'autres s'immiscent dans les affaires de la cité ?
Il y a bien eu l'ouverture de la ligne aéroportuaire entre Six-Fleurs et Stella, mais c'était purement économique, une telle construction allait forcément occasionner une rentrée d'argent non négligeable pour payer la prochaine campagne électorale. Et puis cela ne coûtait pas tant de deniers que ça, divisé au nombre des contribuables.

Les grands noms :
Hyldrès (332 - 492AF) : Le fondateur de la République Démocratique, qu'il crée en 452 AF.
Katastrophès (794AF) : Actuel doyen de Six-Fleurs, en place depuis déjà cinq quadrideciquennat, ce qui commence à faire long (surtout au dire de ses détracteurs).
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