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Cette histoire a eu lieu il y a quelques saisons déjà.
Les gardes-chasse, ces valeureux aventuriers, en avaient déjà vu des vertes et des pas mûres. Souvenez-vous :
Là où tout a commencé.
Nibel, une aventure pendant laquelle on commence à se faire connaître de la population floralienne.
L'arrestation d'Igor Hille, une aventure qui parle de justice.
Carnage à Valrivel, une aventure triste avec des sanglots, des larmes et des pleurs.
Marie, une aventure avec du suspense.
La carte aux trésors, qui est restée dans le sac d'Yves depuis.
Les aventures suivantes ont eu lieu bien après le récit qui va suivre :
Interpellation dans les plaines d'Yvregrain.
La vengeance dans la peau, une aventure avec plein d'action dedans.
Le questionnaire de recrutement.
L'annonce de l'interdiction de la chasse, parce que l'heure est grave.
C'est une lettre qui débute cette aventure...
Dernière modification par Yves Hamtuë (01-02-2011 21:09:03)
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Missive au grandissime et sérénissime doyen de Six-Fleurs :
Très cher doyen Katastrophes,
Je vous avais entretenu, il y a bien 6 saisons de cela, des difficultés que rencontraient nos très chers concitoyens démocrates lors de la traversée des routes. Ils se faisaient alors agresser par des chats sauvages, car nos règles déficientes encourageaient les braconniers à s'acharner sur la nourriture des pauvres félins, la faim de ceux-ci les rendant dangereux pour l'innocent voyageur. Vous nous avez écouté attentivement, et grand bien vous en a pris, vous avez agis immédiatement dans une logique de court terme en libérant des rats. Votre réponse fut appropriée, et les environs immédiats de notre belle et florissante cité se portent désormais mieux.
Mais...
Mais ce que nous avons découvert au delà, dans les régions de Nibel, voire près du poste frontière de Valrivel a dépassé nos pires cauchemars. Des meutes de chiens errants et de loups affamés se jetaient sans pitié sur le chaland, pendant que des gaillards bien costauds se contentaient des proies faciles, chèvres et autres chevaux, riant de la facilité qu'ils avaient à piéger ces bêtes inoffensives !
Bien que, je vous l'accorde, vous ne nous ayez pas mandaté pour agir, nous avons pris l'initiative d'intervenir pour le bien commun. Nous avons verbalisé les abus, protégé les espèces menacées, fait de la morale notre axe spirituel, affronté les velléités de groupuscules lobbyistes malveillants, dispersé un regroupement de naturistes... Ce ne fut pas facile, loin de là, et les cicatrices sont les témoins de notre expérience durement acquise. Notre détermination n'a fait que se renforcer dans l'effort, et plus que jamais, nous sommes disposés à servir l'intérêt public et à nous battre pour la protection de la veuve et de l'orphelin, tant qu'il est un honnête citoyen démocrate en règle et respectant les quotas de chasse.
Bien sûr, vous allez vous demander quel résultat nous avons obtenu ? Et bien il y a d'abord l'impact très positif sur les populations locales :
--> Le chef de Nibel est enchanté de la régulation des espèces que nous avons opérée autour de son village.
--> Les marchands bloqués à Valrivel peuvent désormais reprendre leurs échanges commerciaux entre Yvregrain et Valrivel, car nous avons libéré la route des loups affamés qui les menaçaient.
--> La guilde des Sénéçons a enfin pris conscience que le développement de notre glorieuse République ne peut se faire qu'en harmonie avec la protection de nos ressources naturelles. Conscient du bien fondé de notre action, ils nous reprochent de ne pas avoir le titre officiel.
--> La "bande à Dodu", des braconniers notoires, semblent avoir compris que leur comportement était source de problème grave impactant les relations entre le citoyen et son environnement.
--> Des jeunes ont été inspirés par notre action, comme le jeune Vlad Uboudin, qui a rejoint nos rangs.
--> Ils sont nombreux les républicains qui nous demandent désormais systématiquement avant d'aller chasser quelles sont les espèces menacées et quelles sont celles qui ne le sont pas.
De plus, l'encaissement des amendes, ainsi que quelques placements avisés qui ont fait fructifier l'ensemble, ont conduit notre groupe à accumuler l'incroyable somme de 1280 deniers !!! Somme qui revient naturellement à la République, et que nous nous ferons un plaisir de vous apporter. Et j'ai pleinement confiance dans la haute autorité de Six-Fleurs pour savoir comment utiliser ces fonds. Et sachez que ces 1280 deniers ne représentent que le début d'une collaboration qui promet d'être fructueuse. Les marchands que nous avons aidé nous ont présenté des produits financiers dérivés permettant d'assurer, avec un effet de levier, leur cargaison via un prêt indexé sur l'inflation elle même calculée à partir du prix des peaux de taureaux dont le prix dépend de l'offre et de la demande. Offre et demande qui dépendent... de la régulation de la chasse !!! En bref, nos actions immédiates ont des conséquences sur l'économie de notre République dont les bénéfices et les retombées se calculent avec les doigts de vingt deux individus en base binaire !
Enfin, cher doyen, accepteriez-vous enfin notre proposition : faire de notre groupe la côterie officielle des Gardes Chasses ? Car du plus profond de nos coeurs vibre l'enthousiasme de servir une République juste, une République forte, une République riche.
Veuillez recevoir, monsieur le doyen, nos meilleures salutations,
Yves Hamtuë, Paul Hisson, Thierry Marc Delamain, Nick O'Teen et Vlad Uboudin
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Lettre du doyen a écrit:
Monsieur Hamtuë
Il me paraît important de rencontrer vos membres ou du moins un porte-parole afin de discuter de ceci de manière plus posée et formelle que par missive dont on ne sait pas par où elle peut avoir transité.
Donnons nous pour objectif une rencontre pour le début de l'année.
Cela vous conviendrait-il ?
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Yves arrivait aux abords de la maison du doyen, dans le quartier Gerontopolis. Le voyage jusqu'à Six-Fleurs s'était montré paisible, les bêtes sauvages ne s'étaient pas montrées agressives : Yves était persuadé que c'était grâce à l'action des Gardes Chasse. Conscient de l'importance de l'enjeu, il mobilisait toutes ses ressources intellectuelles malheureusement limitées à se ressasser les arguments en faveur de l'officialisation de leur statut. Il allait prouver au doyen qu'ils étaient fiables, impartials, et qu'ils plaçaient l'intérêt de la République au-dessus de tous leurs idéaux.
Il avait appris de ses erreurs, aussi arriva-t-il au beau milieu de l'après-midi, ainsi il était sûr que le doyen aurait terminé son repas du midi, et probablement sa sieste aussi. Il avait lui-même pris une colation, car ses gargouillements d'estomac lors de leur première rencontre avait assurément donné mauvaise impression à Katastrophès. Il avait pensé à tout !
Face à la demeure, il approcha les gardes, tendit la lettre du doyen, et dit d'un air entendu :
"Bien l'bonjour messieurs les gardes, je suis Yves Hamtuë, et comme cette lettre l'atteste, j'ai affaire à faire avec notre glorieux doyen. Serait-il possible de me conduire auprès de lui ? Et au fait, je sais pas si vous vous souvenez de moi, mais je parle super mieux bien qu'avant vous trouvez pas ? C'est parce que j'me suis instruit en fait, maintenant je sais lire par exemple."
Yves était très fier de ses progrès, et il ne manquait pas d'en faire part ! Un énorme sourire de satisfaction se dessinait sur son visage, alors qu'il attendait la réaction des gardes.
Le garde prit la lettre, commença à la parcourir.
Le garde émit un petit grognement méprisant :
"Ah, tu sais lire ? T'as essayé le calendrier comme axe d'amélioration. Parce que ton rendez-vous, il est dans 3 jours. Alors tu fous le camps, on a des hôtes importants dans la maison."
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Mince, Yves avait pensé à tout, sauf à regarder la date du rendez-vous ! Le garde avait été expéditif, Yves se devait de rattraper la chose. Il s'excusa platement, et déguerpit.
Il attendit 3 jours, se répétant son texte à voix haute, il le connaissait par coeur. Six Fleurs était une ville agréable, prospère et paisible, il fallait à tout prix sauvegarder cet état de fait, c'était la mission des gardes-chasse.
Le grand jour vint enfin, Yves se recoiffa, acheta une nouvelle veste, prit un déjeuner frugal et pensa même à la petite commission. Il se présenta une nouvelle fois en milieu d'après-midi devant la demeure du doyen, et récita la prose qu'il avait soigneusement préparée - son accent était imperceptible - :
"Bonjour monsieur le garde. Je suis Yves Hamtuë, et comme cette lettre l'atteste, j'ai l'honneur d'entrevoir notre bon doyen pour l'entretenir d'une affaire officielle."
Yves hésita, et corrigea :
"Enfin, cette affaire est officieuse, mais va devenir officielle."
Yves avait appris il y a peu ces deux nouveaux mots, mais il s'embrouilla :
"C'est-à-dire qu'on a perdu du temps à préparer nos démarches administratives à cause des Alchimistes Républicains, enfin pas eux, mais les nouveaux, dont le nom est trop long pour qu'on s'en souvienne. Les Saligons de la Tulipe de la Brise d'Automne, enfin quelquechose comme ça, vous savez c'est un groupe dirigé par Galaxievore et mademoiselle Ronce, celle qui dit partout qu'elle cherche un compagnon de route pour passer ses nuits à l'auberge. Enfin c'est drôlement compliqué, et je vous avoue que je m'en souviens plus très bien, surtout qu'il faut pas que j'oublie de parler à notre glorieux sage Katastrophes du trésor qui revient de droit au trésor public et qui permettrait par exemple d'augmenter les gages des gardes d'élite qui protègent notre fastueuse république démocratique. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai rendez-vous en fait. Vous m'avez compris ?"
En voyant arrivé Yves, le garde en faction - qui avait assisté de loin à la scène trois jours auparavant - se redressa empli de raideur et attendit que l'énergumène qui s'était fait boulé par un collègue de méchante humeur.
Il l'écouta débité sa tirade sans queue ni tête, avant de lui répondre : "Votre invitation, s'il vous plaît ?"
Il tendit la main et attendit l'air grave. Son collègue de l'autre côté du portail ayant du mal à se contenir.
Yves lui tendit la lettre.
Dernière modification par Yves Hamtuë (02-02-2011 07:40:07)
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Le majordome accueillit le jeune homme avec un sourire, prit sa lettre, la déplia, relut les mots tracés par la main experte d'un secrétaire et l'aida à se débarrasser de son attirail.
Il le mena ensuite dans un salon particulier, gardé par deux gardes en uniforme de parade, où un homme qui avait a minima vu plus d'une soixantaine de saison maudite, l'attendait.
Les gardes sortirent, laissant les deux hommes s'entretenir.
L'assistant observa la tenue et l'expression de l'hôte de son maître et fut secrètement fier d'avoir à traiter cette affaire. Cela allait se révéler d'une facilité affligeante.
"Bonjour, monsieur, vous avez demandé une audience à mon maître, pour la fondation d'une coterie dans les terres Six-floriennes. Celui-ci voit la création de celle-ci d'un oeil bienveillant, mais il souhaiterait discuter des conditions d'implantation de celle-ci de vive voix. Mais comme vous le remarquez certainement, il n'a pu assister à cet entretien et souhaite vivement le remettre à une date ultérieure.
Au moment où il vous a envoyé cette missive, ajouta l'homme agitant celle-ci, il ne savait qu'il devrait quitter précipitamment la ville en ce début d'année. Il est franchement désolé et vous propose une autre rencontre dans deux saisons, Sa disponibilité n'est pas assurée avant ce terme, et il en est désolé".
L'homme fit tinter une clochette sur le bureau sur lequel il s'était appuyé.
La porte s'ouvrit. Un garde à chaque ventail.
Le majordome arriva sur ces entrefaites les affaires du visiteur dans les bras.
"Monsieur, puis-je vous raccompagner ?"
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Quelques jours plus tard, on apprenait par la rumeur que le Doyen et de nombreux notables étaient partis la semaine précédente et avaient pris leurs quartiers d'été sur les bords de la mer du croissant, sur des bateaux appareillant depuis Port Ludrias.
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Yves était dépité. A croire que rien ne leur souriait et que le chemin qu’ils avaient pris n’était qu’une succession interminable d’obstacles. C’est donc le moral à zéro qu’il déambulait dans les rues de Six-Fleurs. Le hasard l’avait mené devant le temple de la cité et, Morphée prenant ses quartiers, il se décida à y passer la nuit. Ce qu’il y découvrit raviva une petite flamme à moitié éteinte au fond de lui et le retint deux saisons complètes à prier. Yves avait trouvé en ce lieu saint une alternative à sa démotivation. Le jour J + deux saisons, Yves se présenta de nouveau devant la demeure du doyen pour tenter une fois encore de rencontrer le maitre des lieux.
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Le majordome, voyant entrer le jeune homme qu'il avait vu avec une missive portant une date de rencontre à un moment où son maître savait pertinemment qu'il ne serait pas là, se retint de sourire, se disant que cette fois-ci, cela serait plus difficile pour le vieux grigou de se débarrasser du visiteur.
Il le mena dans le salon particulier qui avait vu se dérouler le premier entretien, lui proposa un rafraichissement.
Yves déclina l’offre poliment. Il avait pris ses précautions avant de revenir voir le Doyen et ne souhaitait pas être pris d’une envie pressante au beau milieu de son entretien pour avoir eu la faiblesse d’accepter par pure gourmandise un rafraichissement.
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Pendant que le majordome ressortait chercher une collation pour le doyen, celui-ci entra par une porte fenêtre menant à une terrasse.
"Bonjour monsieur, je vais essayer d'être le plus bref possible, je sais que votre temps est précieux. Sachez que je regrette le décalage de cette rencontre, mais cela a eu de nombreux avantages, dont celui de me permettre de gérer de nombreux autres impératifs de la cité.
Aujourd'hui, je tiens à vous remercier pour le travail que vous avez accomplis pour le respect des populations animales de nos belles contrées."
Il fit une pause, son sourire bienveillant prenant un air légèrement narquois, il ajouta :
"Tout particulièrement autour de Valrivel, où les voyageurs se sont sentis parfaitement en sécurité pendant votre présence. Les maires de mes consoeurs de province souhaiteraient pouvoir faire appel à vos services.
Ce qui me pose un souci car je ne peux vous intégrer dans les forces de défense de la ville si vous êtes amenés à travailler pour nos consœurs, un nom comme les Gardes-Chasses de Six-Fleurs serait alors politiquement contre-productif et surtout dangereux pour vous, de nombreux brigands s'en prenant à nos forces de police alors que vous souhaitez protéger la Faune de nos contrées. Je vous propose donc de prendre le nom de Gardes-Chasse.
Mes confrères de Nibel, Yvregrain et Valrivel m'ont contacté cette saison, pour me proposer des terres à l'orée de leurs diverses forêts si vous souhaitez vous installer dans la nature, mais également divers terrains dans leurs villes, pour pouvoir supporter vos efforts de plus près.
Je vous laisse choisir, je regrette juste de ne pouvoir vous offrir la même chose.
Le prix du terrain, à Six-Fleurs, est tel que la cité ne peut se permettre de racheter des terres à ces vils spéculateurs qui font de notre ville une place où il devient de plus en plus difficile pour les petites gens de devenir propriétaire. Cela me désole."
Faisant une pause dans son discours avant de reprendre :
"Avez vous quelque chose à ajouter ? Souhaitez vous d'autres informations"
Yves luttait de toutes ses forces pour ne pas laisser éclater sa joie. Seuls ses yeux baignant dans un lit de larmes et un sourire remontant jusqu’à ses oreilles pouvait laisser transparaître quelconque émotion. Leur mission avait porté ses fruits !
D’une voix chevrotante, Yves s’adressa au doyen :
« Monsieur le doyen, ne vous inquiétez donc pas pour le décalage de cette rencontre, les mots que vous venez de prononcer à l’instant ont déjà remplacé ce contretemps. Vous nous proposez donc de travailler indépendamment de la république de Six Fleurs et, force est de constater que vos arguments nous semblent les plus adaptés pour notre propre sécurité.
Pour ce qui est des terres proposées, je dois vous avouer que nous souhaitions nous installer dans les murs d’Yvregrain.
Permettez moi de me faire confirmer tout ceci rapidement par mes compagnons de route. »
Yves prit sont holoring, tapota rapidement dessus et attendit patiemment que une quelconque réponse. Moite, Yves avait les jambes flageolantes. Bigre que l’attente était longue ! Il pouvait sentir un début d’exaspération de la part du doyen quand tout à coup, son holoring s’activa. Une réponse positive de la part du groupe !
« Eh bien voilà qui est confirmé monsieur le doyen ! Nous sommes d’accord pour nous appeler « Gardes-Chasse » et nous souhaiterions nous installer dans les quartiers Sud Ouest d’Yvregrain. Mon compagnon de route m'a dit avoir repéré un lopin de terre en –4, 36 lors de son escapade pour y trouver la tante du chef de Nibel qui nous siérait à merveille.
Pensez-vous pouvoir réaliser les démarches administratives allant en ce sens ? »
Yves attendit la réponse du doyen, prêt à partir exulter de joie dans les rues de Six-Fleurs au moment même où Katastrophès aurait mis un terme à cette rencontre.
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Le Doyen prit ensuite sa plus belle plume et commença à écrire une lettre de recommandation pour les Garde-Chasses. Celle-ci était adressée à son homologue d'Yvregrain :
Mon cher confrère,
J'ai devant moi le dénommé Yves Hamtuë, l'un des membres de l'organisation dont je t'ai parlé il y a peu.
Son équipe s'appelle dès à présent les Gardes-chasse de manière officielle et œuvrera pour la protection de la faune sur ton territoire Granivrois. D'ailleurs, ils comptent s'installer dans ta cité, enthousiasmés qu'ils sont par sa grande splendeur. Si tu n'y vois pas d'inconvénients, j'aimerais que tu les aide à acquérir leur terrain et à assouplir les démarches administratives nécessaires à la construction de leur bâtisse. Cela leur permettrait de se consacrer pleinement à leur travail, et tu sais bien comme la tâche est difficile en ce moment.
J'ai hâte de notre prochaine rencontre, lors du banquet annuel d'Yvregrain. Tu as toujours mille merveilles de délectation à me faire goûter.
Bien à toi,
Katastrophès
Le Doyen cacheta son pli et le remit à Yves.
" Tiens, tu transmettra ceci au chef d'Yvregrain en main propre. "
Quelques temps plus tard, la coterie des Gardes-chasse était créée dans la cité Granivroise et les affaires allaient pour le mieux. Ils avaient même obtenus un permis pour leur organisation. Chacun d'eux en portait un :
Permis de Garde-Chasse
La coterie des Gardes-chasse est une organisation non gouvernementale créée dans le but de protéger la faune Granivroise.
Elle a toute liberté d'exercer sur les terres d'Yvregrain et de réprimander les contrevenants d'une taxe en fonction de la gravité de l'acte.
Administration d'Yvregrain
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